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Londres condamne l’agression d’Edward Lawrence et convoque l’ambassadeur de Chine

Edward Lawrence, le journaliste de la BBC arrêté par la police chinoise à Shanghai au cours des manifestations contre le zéro covidEdward Lawrence, le journaliste de la BBC arrêté par la police chinoise à Shanghai au cours des manifestations contre le zéro covid
Écrit par Maël Narpon
Publié le 29 novembre 2022, mis à jour le 29 novembre 2022

Les manifestations en Chine ce week-end contre la politique « zéro Covid » font grand bruit. C’est notamment le cas au Royaume-Uni alors que la BBC a déclaré que son journaliste Edward Lawrence, présent sur place, a été « battu et frappé à coups de pied » par la police de Shanghai le 27 novembre 2022. 

 

Le journaliste britannique Edward Lawrence a été « battu et frappé à coups de pied », puis arrêté par la police de Shanghai alors qu’il couvrait les manifestations contre la politique chinoise du  « zéro Covid » le 27 novembre 2022, selon la BBC. Alors que des soulèvements plus qu’inhabituels contre la politique "zéro Covid" du gouvernement ont battu leur plein ce week-end en Chine, la BBC et le gouvernement britannique ne comptent pas rester de marbre face à l’agression d’une violence jugée « inacceptable » à l’encontre d’Edward Lawrence. Des témoins présents sur les lieux ont filmé et partagé la scène sur les réseaux sociaux, attestant vraisemblablement de la véracité de l’agression. 

 

Tensions entre Londres et Pékin alors que l’ambassadeur de Chine au Royaume-Uni est convoqué par le gouvernement britannique

Suite au passage à tabac et à l’arrestation d’Edward Lawrence, le gouvernement britannique a décidé de réagir. L’ambassadeur de Chine au Royaume-Uni Zheng Zeguang a ainsi été convoqué au ministère des Affaires étrangères, comme le rapporte le Figaro. Le ministre des Affaires étrangères James Cleverly avait quant à lui jugé cette affaire « profondément perturbante ». La BBC a abondé dans ce sens, appuyant sur le fait qu’Edward Lawrence disposait qui plus est d’une accréditation. Si le journaliste a depuis été libéré, le porte-parole du gouvernement chinois Zhao Lijian assure qu’il ne s’est pas identifié comme tel et « n’a pas ouvertement montré sa carte de presse étrangère ».