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Grève évitée en Ecosse : infirmières et sages-femmes acceptent l’offre salariale

Une pancarte au cours des manifestations des infirmières et sages-femmes en écosseUne pancarte au cours des manifestations des infirmières et sages-femmes en écosse
Écrit par Maël Narpon
Publié le 21 mars 2023, mis à jour le 22 mars 2023

L’Ecosse peut souffler… pour l’instant. Les syndicats des sages-femmes et infirmières ont voté le 20 mars en faveur de l’offre salariale proposée par le gouvernement écossais, évitant ainsi le déclenchement de grèves au sein du NHS. Un début de conclusion qui n’écarte cependant pas totalement le risque de mobilisation. 

 

Les membres des branches écossaises du Royal College of Nursing (RCN) et du Royal College of Midwives (RCM), qui représentent les infirmières et les sages-femmes au Royaume-Uni, ont majoritairement voté le 20 mars pour l’acceptation de l’offre salariale proposée par le gouvernement écossais. Le 28 février dernier, un vote consultatif avait été soumis au RCN, au RCM, ainsi qu’aux syndicats britanniques Unison et GMB. 

 

L’offre salariale de 568 millions de livres majoritairement acceptée par les syndicats

Tous ces organismes ont voté en majorité en faveur de l’offre salariale. Côté RCN, un peu plus de la moitié des membres ont pris part au vote, pour un total de 53,4% pour, tandis qu’au RCM 49% des membres ont voté et 69% ont accepté l’offre. Cette dernière consiste en une augmentation des salaires pour les infirmières et sages-femmes de l’ordre de 6,5%, soit une aide de 568 millions de livres sterling pour le NHS en Ecosse. 

 

Un vote qui n’élimine pas le risque de grève du NHS en Ecosse

Malgré l’acceptation de l'offre salariale, le RCN et le RCM exigent toujours une amélioration des conditions de travail. Seule la menace immédiate de grève a été écartée en raison du nombre important de membres s’étant prononcés pour le rejet de l’offre, notamment au RCN où « la frustration et les inquiétudes » continuent face à la crise du personnel qui sévit actuellement dans le NHS. Un sentiment cristallisé par Colin Poolman, le directeur du RCN en Ecosse : « Les membres ont voté de justesse pour accepter cette offre, mais le gouvernement écossais ne doit pas se faire d'illusions : il faut aller beaucoup plus loin pour que le personnel infirmier se sente valorisé et pour que l'Écosse dispose de la main-d'œuvre infirmière dont elle a besoin. »