Le syndicat RMT met fin aux grèves ferroviaires après avoir accepté un accord salarial avec 14 compagnies de trains. Les conducteurs d'ASLEF poursuivent eux, leurs débrayages, laissant planer des préoccupations sur les perturbations à venir.
Le point final à plus d’un an et demi de grève ? Le syndicat RMT (National Union of Rail, Maritime and Transport Workers) a voté pour mettre fin aux grèves ferroviaires, parvenant à un accord salarial avec 14 compagnies de trains.
Pour rappel, depuis plus d’un an, plusieurs syndicats se sont mis en grève à Londres ; pour bénéficier d’un assouplissement des horaires de travail ainsi qu’une augmentation des salaires. L'accord, accepté par les membres du RMT, comprend une augmentation rétroactive de 5 % pour l'année 2022-2023 et des garanties en matière de sécurité de l'emploi. Par conséquent, les membres du RMT (syndicat principal au niveau des transports publics) ne participeront plus à aucune action industrielle jusqu'au moins le printemps de l'année prochaine.
D’autres syndicats continuent de protester contre les conditions de travail.
Même si cette résolution a été saluée, les conducteurs de train affiliés au syndicat ASLEF (Train Drivers' Union) continueront leurs grèves de leurs côtés. Les membres de l'ASLEF prévoient un “programme" de débrayages du 2 au 8 décembre, touchant différentes compagnies de trains chaque jour. De plus, les conducteurs refuseront les heures supplémentaires du 1er au 9 décembre, entraînant d'autres perturbations dans les horaires.
L'accord entre le RMT et les compagnies de trains marque la fin d'un différend de 18 mois. Mick Lynch, secrétaire général du RMT, a félicité les membres pour avoir accepté l'offre tout en soulignant que les négociations pour une augmentation de salaire pour l'exercice financier en cours se poursuivent. Les discussions devraient se prolonger jusqu'en 2024.
Un potentiel retour des grèves nationales en 2024
Le gouvernement et l'industrie plaident en faveur de la nécessité de réformer l'industrie ferroviaire financièrement insoutenable. Le secrétaire aux Transports, Mark Harper, s'est montré optimiste quant à la résolution des conflits industriels sur le chemin de fer, reconnaissant “l'impact positif de l'augmentation de salaire et plaidant en faveur de réformes depuis longtemps nécessaires.”
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