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Fin de la gratuité des tests PCR et antigéniques ce 1er avril

Deux autotests Covid-19 négatifs désormais payants au Royaume-Uni dès le 1er avrilDeux autotests Covid-19 négatifs désormais payants au Royaume-Uni dès le 1er avril
Steve Nomax - Unsplash
Écrit par Marie Benhalassa-Bury
Publié le 31 mars 2022, mis à jour le 31 mars 2022

Avec une stratégie vaccinale développée et l’approbation de traitements contre le Covid-19, le gouvernement britannique a décidé que le virus serait désormais appréhendé comme d’autres maladies respiratoires. Ainsi, ce vendredi 1er avril, la gratuité des tests antigéniques et PCR prend fin, sauf exceptions. Une manifestation concrète de la stratégie du « vivre avec le virus », annoncée il y a un mois.

 

Dès le 1er avril, le plan « vivre avec le COVID » se met en route au Royaume-Uni, à commencer par la fin de la gratuité des tests antigéniques et PCR pour tous. Le gouvernement avance qu’en dépit de la recrudescence des cas, plus de 55% des personnes hospitalisées ne le sont pas initialement pour le coronavirus, et que le coût des tests gratuits et universels pour le contribuable n’est plus justifié, maintenant que la population a accès à des vaccins et des médicaments.

Dorénavant, l’exécutif conseille aux personnes présentant des symptômes pouvant laisser penser au Covid de s’isoler jusqu’à leur bon rétablissement. Ceux qui se feraient tout de même tester, et ayant bel et bien contracté le virus, seront tenus de « rester chez eux si possible » pendant cinq jours, et « d’éviter les contacts ». Plus d’informations et de conseils paraîtront vendredi 1er avril.

Les tests gratuits se poursuivront dans certains cas spécifiques

Dans certaines situations, il sera toujours possible d’accéder à des tests PCR gratuits, à savoir entre autres : pour les personnes hospitalisées dont on exige un test pour une intervention, les personnes à haut risque du fait de leur âge ou de leur défenses immunitaires, ou encore les travailleurs à forte exposition au virus (membres du NHS, certains personnels hospitaliers, travailleurs sociaux dans les prisons ou dans les maisons de retraite…).

Aussi la stratégie du gouvernement semble-t-elle illustrer sa volonté de revenir à la fameuse “vie d’avant”, le site du NHS indiquant lui-même que la population n’a globalement plus besoin de se faire tester, et ce même en cas de symptômes. Au Royaume-Uni, les tests ne seront d’ailleurs plus recommandés, encore moins obligatoires, et l’application du NHS cesse dès à présent de géolocaliser et de “pinger” les cas contacts. Preuve encore que l’archipel est bien décidé à vivre avec le virus : la flambée épidémique de ces dernières semaines s’est déroulée dans la relative indifférence du public et des médias britanniques, qui mettent l’emphase sur le faible nombre d’hospitalisations.