Lundi 30 janvier s’est ouvert à Londres le procès de l’actrice française Eva Green, attaquée par la société de production White Lantern Films pour son comportement désagréable. Pour sa défense, elle met en avant son “côté français”.
En 2019, l’actrice française Eva Green décroche un rôle dans un film de science-fiction britannique. Mais la production de ce dernier s’interrompt en 2019. N’ayant pas touché son cachet estimé à 1 million de dollars, la partenaire de Daniel Craig dans Casino Royal attaque la société de production White Lantern Films.
La contre-attaque de la production
Dénonçant le comportement inapproprié de l’actrice de 42 ans lors du tournage, la production du film avorté, “A Patriot”, contre-attaque en estimant qu’elle a nui à la production. Les avocats de la société de production signalent "un manque de confiance et un mécontentement" envers les équipes du film et démontrent, preuves à l’appui, les propos cashs d’Eva Green. Elle aurait, entre autres, insulté de “crétin” et de “trou du cul fini” le directeur de production, Terry Bird.
Face aux attaques, l’actrice française reconnaît que ses propos étaient “inappropriés” devant la justice britannique. Elle va même plus loin et affirme que c’est son “côté français qui ressort parfois” : “Je dis des choses sur le coup de l'émotion que je ne pense pas vraiment”, assure-t-elle.
Le procès doit durer neuf jours.
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