Après un an en Amérique du Sud, Dorian Meunier et Thomas Bedin ont créé Palasaña un projet de mode où dimension sociale et environnementale se côtoient pour le meilleur de la création éco-responsable.
« Après un an de voyage et plus de 25.000 km en Amérique latine à la recherche d’une matière première innovante, du Mexique jusqu'au Pérou, en passant par la Colombie, l’Amérique centrale et un passage marquant en Amazonie, le projet Palasaña s’est concrétisé » Thomas Bedin (co-fondateur).
Dorian et Thomas sont deux jeunes entrepreneurs de 22 ans, dynamiques, au profil atypique, qui ont pour ambition de devenir des acteurs du changement, avec la conviction qu’une autre mode est possible.
« Parce qu’il est important de découvrir ou redécouvrir les héritages culturels de notre monde, nous avons créé Palasaña, un projet international de mode engagée, né entre Paris, Madrid et Lima. Palasaña, c’est la volonté d’allier nos inspirations pour créer une marque consciente et éthique, inspirée du voyage et de l’échange culturel » Dorian Meunier (co-fondateur).
Un projet de mode engagée pour contribuer à une économie sociale et solidaire
Au-delà de vouloir concevoir des chemises authentiques et certifiées, Dorian et Thomas se sont engagés dans une mode qu’ils veulent inclusive, artisanale et responsable. Pour leur projet, ils se sont entourés de partenaires et d’acteurs incontournables de l’entrepreneuriat durable (Sloweare, SlowFashionWorld, Economía Verde, Dream Act...), ils partagent avec eux de nombreuses valeurs communes telles que la conservation des patrimoines et des cultures traditionnelles, le respect de l’Homme et de l’environnement.
Leur marque assure depuis deux ans le développement d’une chaîne sociale complète en Amérique du Sud au travers d’un modèle économique performant et d’une maîtrise sans faille de sa chaîne de valeur. Afin de valoriser le savoir-faire local et de favoriser un modèle économique durable, l’ensemble de la chaîne de production est concentré au Pérou. Du tissage du coton à l’assemblage final des produits tout est réalisé à Lima. Les chemises sont faites à la main dans les ateliers partenaires de la marque. Des ateliers qui sont depuis 2020 certifiés « Commerce équitable », une certification qui garantit le bon respect d’exigences environnementales et sociales comme des conditions de travail justes ou un accès à l'emploi pour des familles isolées.
Des chemises en coton bio péruvien, le coton de Pima
Dorian et Thomas ont choisi de développer leurs collections à partir du coton de Pima, une matière première unique au monde qu’ils définissent comme « la soie d'Amérique latine ». Récolté par les peuples précolombiens depuis plus de 4.000 ans, le coton de Pima est toujours récolté à la main, ce coton de Pima représente 3% de la production mondiale de coton, il est cultivé seulement dans le nord du Pérou, à Piura. Ce coton est cultivé sans pesticides et sans engrais, ce qui en fait une matière première respectueuse de l'environnement.
« Nous travaillons le coton de Pima de Bergman Rivera, pionnier dans le développement organique textile au Pérou depuis 1886, nous travaillons sous la certification GOTS (Global Organic Textil Standard) afin de justifier une traçabilité des plus rigoureuses sur l'exploitation de notre coton bio et sur les conditions de travail de nos agriculteurs » explique Dorian Meunier.
Un partenariat durable pour la défense de la forêt Amazonienne
Très attentifs aux enjeux environnementaux de la société moderne, Dorian et Thomas ont décidé d'agir à leur échelle en collaborant avec l’association Ishpingo qui œuvre depuis 15 ans pour la reforestation et la préservation de la biodiversité grâce au développement de projets agro-forestiers dans la forêt d’Amazonie équatorienne.
À travers l’opération Robin’s Wood, chaque achat de T-shirt « T-Wood » finance la plantation d’un arbre. Depuis sa première campagne de financement participatif en 2019, Palasaña a déjà financé trois parcelles de terrain, soit plus de 300 arbres plantés au profit des communautés locales.
Au travers de leurs actions et notamment grâce au financement de leur projet agro-forestier en Amazonie avec Ishpingo, les deux entrepreneurs français mettent en avant l’importance dans leur projet de la « Responsabilité Sociale des Entreprises ». La RSE est définie par la commission européenne comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable. Le périmètre de la RSE tourne autour de sept questions centrales : la gouvernance de l’organisation, les droits de l’homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs, et les communautés et le développement local.