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Du renouveau à la Chambre de Commerce et d’Industrie France Pérou

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© GFLOR
Écrit par Guillaume FLOR
Publié le 10 décembre 2020

Après des turbulences pendant la crise sanitaire, la Chambre de Commerce et d’Industrie franco-péruvienne repart sur des nouvelles bases avec à sa tête une nouvelle Directrice Générale, Alicia Jacob.

Arrivée au Pérou en 2018, pour des raisons personnelles, Alicia Jacob a tout d’abord travaillé comme indépendante (pendant un peu moins de deux ans) dans le domaine de la stratégie de développement, du web marketing et de la vente en ligne pour des marques allemandes et pour des petites entreprises.

En janvier 2020, elle entre à la Chambre de Commerce et d’Industrie France Pérou (CCIPF) comme Responsable Commerciale pour une mission spécifique sur l’accompagnement des entreprises françaises dans leur développement sur le territoire péruvien. Puis la crise arrive, Alicia Jacob, assume dans un premier temps l’intérim de la direction à partir de juillet et prendra officiellement le poste de Directrice Générale début octobre.

 

En deux mots, pourriez-vous présenter le rôle de la CCIPF ?

« La Chambre de Commerce existe depuis 1945. Nous avons deux activités principales. Une première où nous sommes partenaire référent de BUSINESS FRANCE au Pérou. Nous aidons les entreprises françaises dans le cadre de leur développement commercial et stratégique au Pérou. Il s’agit d’une aide à la représentation, d’un appui commercial, d’un support au développement, nous réalisons des mises en contact, des études de marché… »

« Notre deuxième volet d’activité est l’animation de la communauté d’affaire franco-péruvienne, nous avons une centaine d’associés qui sont pour la plupart des filiales d’entreprises françaises au Pérou, mais aussi des entreprises locales péruviennes qui ont un intérêt à être proche de la CCIPF parce qu’elles travaillent avec la France ou avec des entreprises françaises ».

 

La crise sanitaire a-t-elle chamboulé votre activité ?

« Oui, nous avons été très fortement impactés. Il y a eu des décisions structurantes qui ont été prises. Mais comme avec toutes les crises, l’impact positif a été de nous avoir poussé à nous réinventer. Le passif est désormais absorbé et nous sommes de nouveau sur des bases saines. Nous avons maintenant de bonnes perspectives de développement avec évidemment beaucoup de travail en vue. Je suis positive sur notre capacité à regrandir ».

 

Avant votre intégration à la CCIPF, quel a été votre parcours professionnel ?

« J’ai étudié à l’École Nationale des Ponts et Chaussées, puis j’ai fait un MBA (Master in Business Administration) afin de mieux appréhender l’aspect commercial et stratégique des entreprises. Les Ponts m’ont apporté une capacité de gestion de projets et une bonne vision des secteurs de l’urbanisme, de l’environnement et du transport ».

« J’ai ensuite travaillé chez Egis, leader français de l’ingénierie, avec une double casquette, projet et innovation, j’étais à la fois sur les projets de mise en place d’entreprises chargées d’opérations et maintenance des autoroutes, et d’un autre côté, sur l’innovation, je participais aux réseaux intra et inter-entreprises d’innovation, une activité qui touchait beaucoup au développement durable car dans ce monde infrastructure-énergie, l’innovation est principalement au service du développement durable ».

 

Comment voyez-vous le futur de la CCIPF ?

« L’idée est de pouvoir redynamiser la communauté d’affaire franco-péruvienne. Et pour se faire, de nous organiser autour d’un axe stratégique, en l’occurrence : le développement durable, et en particulier son aspect environnemental, parce que ce sont des thèmes qui nous rassemblent. Cela va nous permettre de mieux interagir et nous retrouver autour d’un sujet commun, de nous positionner en tant que communauté d’affaire franco-péruvienne et éventuellement de devenir leader sur ces sujets ».

« Deux sujets qui appartiennent au volet environnemental du développement durable et qui tiennent à cœur à nos associés sont l’économie circulaire et la réduction des gaz à effet de serre. Deux sujets sur lesquels nous pouvons construire des choses en tant que communauté d’affaire, et au-delà, en lien avec toute la communauté française et francophile du Pérou ».

 

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