À la manière d’une série d’été, nous vous proposons de découvrir quel profil type d’expatrié vous correspond. Aujourd’hui, l’optimiste, ou celui qui voit le positif ABSOLUMENT partout. Et parfois, ça a tendance à bien nous énerver ! Mais bon, on l’aime quand même…
Épisode 4 : Le Français optimiste
Relativiste converti, même au pied du précipice, l’optimiste ne sombrera jamais dans le terrible gouffre du « négativisme ». Et puis avec notre belle victoire en Coupe du monde, on a de quoi être optimiste, non ? (On n’avait pas dit qu’on arrêtait avec les références footballistiques ?)
Dans le monde de l’expatriation, 11 % des Français se définissent comme « optimiste », selon l’étude annuelle InterNations. À l’étranger, 88% des Français optimistes sont satisfaits de la météo. (Et oui, le beau temps, c’est important pour le moral, c’est pour cela que les Normands sont toujours ronchons… Je suis Normand, j’ai le droit de me moquer !)
‘’J’ai vécu dans de nombreux pays pendant des années, mais Barcelone est sans aucun doute l’une des villes avec la meilleure qualité de vie que l’on puisse trouver’’, raconte un Français optimiseur installé en Espagne. C’est sûr que Barcelone, ça fait un peu plus rêver…
81 % des optimistes sont heureux de leur situation financière. ’’Mon salaire est largement suffisant pour profiter de ce vibrant pays’’ note un Français vivant en Turquie. Et voilà, on en revient toujours à l’argent… Super ! Bon, au moins, on vient d’apprendre que des personnes satisfaites de leur salaire, ça existe ! (Dédicace à tous les stagiaires.)
Cultive ton optimisme
En ce qui concerne leur vie professionnelle, 96 % Français optimistes travaillent à temps plein, ce qui est bien supérieur à la moyenne mondiale des optimiseurs (81%). Et paf, dans les dents des french bashers qui osent dire qu’on est un peuple de fainéants… Bon après, c’est vrai que le Français optimistes passent un peu moins de temps au travail que les autres nationalités (42,6 contre 43,4 heures en moyenne). Mea Culpa.
Le Français « optimiste » n’éprouve pas de difficultés à s’installer à l’étranger, comme son cousin « explorateur ». (Pour ceux qui ont raté l’épisode sur l’explorateur, honte à vous, c’est le précédent.) Plus de 7 sur 10 (73%) se sentent à l’aise avec la culture locale, soit la deuxième proportion la plus importante parmi les expatriés français, après les explorateurs justement (78%).
Enfin, les Français optimiseurs jugent facile de se faire de nouveaux amis à l’étranger (69 %). Après tout, c’est vrai que c’est plus agréable d’être ami avec un éternel optimiste plutôt qu’avec un pessimiste converti ! Toujours est-il que si certains disent que l’optimisme, ça se cultive, d’autres ne doivent pas être de très bons jardiniers…
À suivre, les conjoint(e)s d’expats…
Dans notre prochain et avant dernier épisode (et oui, ça passe si vite…), découvrez le ou la conjoint(e) d’expat et son lot de surprises !