

N'allez pas dire que le "Graph" n'est jamais qu'un de ces graffitis que l'on trouvait sur les murs de Pompéi ou de la Vallée des Rois en Egypte ou encore des Mayas de Tikal. Ou que le Slam, exercice de déclamation rythmée, rappelle la déclamation à la Sarah Bernhard de la fin du XIXè siècle. Vous n'auriez, de fait, que partiellement raison
Qui dira l'importance de la technique sur les changements décisifs en art ou en littérature ? Ainsi du béton armé pour les architectes, de l'électronique pour les musiciens, de la machine à écrire pour les auteurs de roman policier américain, de l'aérosol, du marqueur et du pulvérisateur pour tags et graphs (ou "graffs").
Le bon vieux graphein grec signifiait à la fois écrire et dessiner. A tel titre que nos amis québecois n'hésitent pas à qualifier les tagueurs de writers ("écrivains"). Des calligraphes d'un nouveau genre. Détail croustillant, ils signent d'un blaze ? mot d'argot remontant à nos grands-mères, désignant le "nom" ou le "nez" ? qui couvre au mieux un pseudonyme ! Est-ce au fond une nouveauté ? ... Lire la suite sur l'édition de Cologne


































