Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Tiger Stripes remporte le Grand Prix de la 62e Semaine de la Critique à Cannes

Tiger stripesTiger stripes
Tiger stripes
Écrit par Lepetitjournal Jakarta
Publié le 28 mai 2023, mis à jour le 20 juillet 2023

Le long métrage Tiger Stripes, produit par LA société indonésienne KawanKawan Media, a remporté le Grand Prix à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2023. 

 

Une étape importante pour le cinéma malaysien et indonésien 

Le jury de la Semaine de la Critique, présidé par Audrey Diwan (L'Evénement) a rendu son verdit et a décerné le Grand Prix de la Semaine de la Critique à Tiger Stripes. La Semaine de la Critique a été créé en 1962 dans le but de promouvoir les jeunes talents du cinéma. 

Le film a été produit par la société indonésienne KawanKawan Media, dirigée par Yulia Evina Bhara en coproduction avec la France (Juliette Lepoutre et Pierre Menahem, Still Moving), la Malaisie (Fei Ling Foo, Ghost Grrrl Pictures), Taïwan (Patrick Mao Huang, Flash Forward Entertainment), Singapour (Fran Borgia, Akanga Film Asi), l’Allemagne (Jonas Weydemann, Weydemann Bros.) et les Pays-Bas (PRPL, Ellen Havenith).

Tiger Stripes est le premier long métrage malaisien présenté à Cannes depuis plusieurs années et la réalisatrice Amanda Nell Eu est la première femme cinéaste du pays sélectionnée au festival. Amanda Nell Eu devient ainsi la première réalisatrice malaysienne à recevoir un prix à Cannes. 

 

Synopsis et bande-annonce 

Zaffan, 12 ans, vit dans une petite communauté rurale en Malaisie. En pleine puberté, elle réalise que son corps se transforme à une vitesse inquiétante. Ses amies se détournent d’elle lorsqu'une crise d'hystérie collective frappe l’école. La peur se répand et un médecin intervient pour chasser le démon qui hante les filles. Comme un tigre harcelé et délogé de son habitat, Zaffan décide de révéler sa vraie nature, sa fureur, sa rage et sa beauté.

Tiger Stripes est un film féministe de « body horror » et, à travers cette métaphore, Amanda Nell Eu illustre les questions d'identité féminine et l'arrivée de la puberté.

« Cela vient de mon sens de l'humour noir. Les gens qualifient toujours les jeunes filles de petits monstres. Ils disent que les adolescentes sont émotives, folles ou hystériques. Je me suis donc demandée pourquoi je ne raconterais pas l'histoire d'une jeune fille qui se transforme réellement en monstre, et je vais vous montrer ce qu'est un monstre. C'est une métaphore et un film de genre », a-t-elle déclaré à Variety.

 

La vente des droits est assurée par Films Boutique.