

Depuis le mois dernier, le mouvement de contestation citoyenne grec s'est accéléré. Sur la place Syntagma, face au Parlement d'Athènes, les révoltés occupent les lieux et résistent
Campement des révoltés, place Syntagma, depuis 40 jours (Crédits photos : NG/AH)
Cela fait déjà 40 jours que les révoltés d'Athènes squattent la place Syntagma. Ils ont installé des tentes et des coins de vie, avec tables et cuisines sur les pelouses de la place. Début juin, les premiers manifestants se sont résignés à venir dormir devant le Parlement, pour convaincre le gouvernement de ne pas appliquer les mesures restrictives prévues. Jeudi dernier, leur voix n'a pas été entendue: la Grèce a voté un second plan d'austérité. Cette décision a été suivie d'une manifestation violente dans les rues de la ville. Le lendemain les Grecs ont repris place à Syntagma, bien décidés à ne pas faiblir. Si l'été les mouvements sociaux s'essoufflent souvent vite, pour ces manifestants, l'occupation durera jusqu'à la rétractation du gouvernement. Chaque jour, travailleurs, étudiants et touristes passent sur cette place emblématique d'Athènes où les affiches, les slogans et les banderoles se multiplient. Ils seraient près de 200 à vivre et dormir sur la place et près de 400 à occuper occasionnellement les lieux. A première vue, la vie du camp est plutôt rudimentaire et la chaleur rend le site un peu plus sale et dur à vivre chaque jour... Lire la suite sur l'édition d'Athènes








































