

Le directeur de l'Institut français de Budapest parle de la création de l'Institut Français et de ses nouveaux projets
(Photo: www.archtv.hu)
Lepetitjournal.com: Bernard Kouchner a tenté de restructurer le système de la diplomatie culturelle, on a parlé de la création de l'Institut Victor-Hugo, puis de l'Institut Français. Qu'en est-il aujourd'hui?
François Laquièze: La diplomatie culturelle de la France est mise en oeuvre à la fois par les conseillers culturels, responsables des services de coopération et d'action culturelle des ambassades et par les instituts culturels chargés de la promotion de la langue et de la culture française aidés par Culturesfrance. Dans beaucoup de pays, le conseiller culturel est aussi directeur de l'Institut français. Mais dans d'autres pays les deux fonctions sont dissociées.
En ce qui concerne Culturesfrance, qui a un statut d'association relevant de la loi de 1901, elle a progressivement développé sa sphère d'intervention et il a semblé nécessaire au ministre de lui assurer une assise plus ample en transformant l'association en un établissement public. L'idée de base du ministre était de rattacher les instituts français à Culturesfrance tout en créant un nouvelle institution qui porterait un nom consensuel (on pouvait songer à plusieurs grands écrivains français) et qui s'occuperait de toute l'action culturelle de la France à l'extérieur au sens large du terme. Après un sondage, il s'est avéré que le nom "Institut Français? remportait la plus forte adhésion même si le ministre, dit-on, aurait préféré qu'il porte le nom d'Albert Camus... Lire la suite sur l'édition de Budapest


































