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Législatives 2024 - Philippe Tissot (R!): "Je serai cette voix de courage, de vérité"

Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Philippe Tissot, candidat du parti Reconquête! pour la 6ème circonscription (Suisse et Liechtenstein), a répondu à nos questions.

philippephilippe
Écrit par Léa Degay
Publié le 23 juin 2024, mis à jour le 27 juillet 2024

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis né en Algérie, et je vis en Suisse depuis plusieurs années, après avoir vécu en France et au Canada. Consultant international en stratégie, j’ai fondé et dirigé une entreprise internationale de services pendant 20 ans.

Engagé politiquement à droite depuis 25 ans, j’ai rejoint Reconquête fin 2021. J’ai été candidat aux élections législatives en 2022, puis élu Conseiller National Europe du parti en 2023, et je suis maintenant Trésorier et Responsable de la Communication pour les Français de l’étranger. Nommé Conseiller du Commerce Extérieur de la France durant huit ans, je suis également réserviste citoyen pour les armées françaises depuis 2010.

Engagé dans le domaine social et associatif, j’ai fondé une maison d’accueil pour sans-abris et soutiens des initiatives dans les domaines de l’éducation aux enfants défavorisés et le mentorat de dirigeants de jeunes entreprises.

 

Pourquoi avez-vous souhaité vous présenter aux prochaines élections législatives ?

En politique, le combat pour les idées se concrétise par l’élection. Depuis 25 ans, je prône l’union des droites, la réforme du rôle de l’Etat pour une fiscalité mieux adaptée, le soutien aux racines de notre culture et de notre civilisation, la protection de nos frontières par une immigration choisie, et une politique d’incitation à la création de valeur et de richesse permettant de financer nos services publics et la solidarité nationale.

Je m’inspire des modèles des sociétés dans lesquelles j’ai vécu, comme la Suisse et le Canada, qui incitent et favorisent l’unité nationale dans le respect des différences, l’harmonie et l’épanouissement plutôt que la division, la confiscation, et l’assistanat comme en France. 

Face au danger des idées promues par l’extrême gauche en France, qui combat la démocratie et encourage le communautarisme et l’antisémitisme, et à l’échec patent du macronisme, politique de discours du vide et de la communication, j’ai décidé de me présenter auprès des Français de Suisse et du Liechtenstein pour porter cette vision, la seule capable de redresser la France.

 

Quel est votre rapport avec cette circonscription ?

Je suis installé en Suisse depuis 2018. C’est une grande fierté pour moi de m’être intégré en Suisse de m’y être fait de nouvelles relations professionnelles, amicales, politiques et dans les milieux associatifs. Je suis un observateur passionné du modèle démocratique suisse, de sa capacité à maintenir la croissance de son économie, le plein emploi, la défense de ses valeurs et sa culture, la stabilité de sa monnaie, sa sécurité, et le contrôle de ses frontières.

Grâce à mon implication dans le pays et dans la communauté française, notamment grâce à mon engagement politique, j’au pu rencontrer, et souvent aider, nombre de mes compatriotes, de toutes catégories professionnelles et sociales.

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français de l'étranger ?

Né en Algérie, alors Français, j’ai connu le drame du retour en métropole, suite à une guerre. C’est le cas de nombre de nos compatriotes encore aujourd’hui qui font face à des changements soudains, qu’ils soient liés à des crise politiques, sociales, économiques ou climatiques. A 26 ans, j’ai été nommé administrateur de l’Union Française de Montréal, qui promeut la culture française au Canada.

Quelques années plus tard, François Fillon, alors premier ministre, m’a nommé Conseiller du Commerce Extérieur de la France. Ma mission était d’aider les étudiants à s’engager dans les filières internationales et partir comme VIE (Volontaire du Services International), de conseiller des entrepreneurs souhaitant s’implanter à l’étranger, et de conseiller les pouvoirs publics sur les marchés et pratiques développées par d’autres pays.

J’ai moi-même créé une entreprise qui a opéré dans plus de 50 pays et envoyé des collaborateurs vivre et travailler à l’étranger.

Comme cité précédemment, j’ai aussi franchi le pas d’aller m’installer à nouveau au Canada en 2013-2014, 15 ans après un premier séjour de 3 ans, puis plus récemment en Suisse. À chaque fois que j’ai l’occasion de me rendre dans un nouveau pays, je vais à la rencontre de mes compatriotes, car eux seuls connaissent les modes de vie, ainsi que les réseaux professionnels et culturels locaux. Ils sont une source permanente d’inspiration et d’apprentissage lorsque l’on a l’opportunité de les écouter et de les comprendre

 

Comment voyez-vous le mandat de député ?

Etre député national, est un honneur et un devoir. Un honneur puisqu’il s’agit de représenter les Français et la France. Il faut donc être exemplaire, travailler efficacement pour obtenir des résultats tangibles et positifs sur la vie des Français, négocier des accords pour porter les propositions de lois ou des amendements et les faire voter, et surtout anticiper l’impact que ces lois auront sur la vie quotidienne des Français. Ce sont eux qui nomment et paient les députés, ils doivent donc être écoutés, respectés et servis par ceux-ci.

Mais c’est également un devoir : la loi doit protéger les Français et créer un cadre favorable à leur épanouissement, en prenant en compte tous les Français, quel que soit leur âge, sexe, origine, religion, orientation sexuelle, handicap. C’est pour moi un élément primordial.

Trop de lois sont passées aujourd’hui sans de réelles études d’impact, car de trop nombreux députés vivent dans leur bulle, idéologique ou sociale, sans vraiment connaitre les Français. La preuve en est le décrochage flagrant du président, de son parti et de ses députés avec les Français.

Enfin et surtout, la loi ne doit pas « emmerd.. » les Français. J’aurai le devoir de simplifier nos lois et certaines de nos normes et en réduire le nombre, afin de libérer l’énergie des Français.

En majorité, les Français sont talentueux, créatifs et travailleurs. Il faut donc les libérer des contraintes étatiques qui les empêchent d’avancer, leur apporter une protection en cas de difficulté, et arrêter de faire peser sur leurs épaules le poids de l’assistanat inapproprié, et du manque de courage politique pour prendre les bonnes décisions en termes d’assainissement des finances du pays.

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français de votre circonscription ?

Le plus grand défi d’un Français vivant en Suisse ou au Liechtenstein est de devoir un jour rentrer en France, que ce soit pour sa retraite ou suite à une fin de contrat de travail

Le deuxième défi est de garder l’envie de rentrer, voire même de garder sa nationalité lorsqu’il est binational,  alors qu’il voit son pays s’enfoncer petit à petit dans le déclin et le chaos. Au quotidien, les Français de la circonscription le constatent : la France n’est plus la France.

Lorsqu’ils reviennent en France ou y envoient étudier leurs enfants, les Français de l’étranger se heurtent à l’insécurité, aux déserts médicaux, à la baisse de qualité des services publics, à la saleté des grandes villes, à l’immigration incontrôlée, à l’absence de respect des règles de vie en communauté.

C’est sur ces sujets-là qu’un député national des Français de l’étranger doit travailler, en plus bien sûr de répondre aux besoins locaux de ses compatriotes.

C’est la cohérence de la vision d’ensemble qui me permettra d ‘apporter les réponses dont les Français ont besoin, qu’ils soient de métropole, d’outre-mer ou de l’étranger.

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ? 

La campagne est organisée principalement en ligne. Les délais très courts imposés entre la date d’ouverture de la campagne et le mardi 25 juin, date d’ouverture du vote électronique, permettent uniquement de gérer les relations avec les médias, et la communication en ligne auprès de adhérents et sympathisants, et des électeurs français de Suisse et du Liechtenstein, par les envois sur les listes électorales consulaires.

Nous bénéficions au sein de Reconquête d’un solide support du siège, avec des outils performants, pour les formalités administratives du candidat, la création visuelle et la communication auprès de nos électeurs.

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?

La France risque de connaitre un chaos institutionnel et social à la suite de cette dissolution.

Dans ce chaos, les Français auront besoin d’entendre une voix médiane, celle de l’honneur de la France, celle de la sagesse, de l’équilibre, du respect de la démocratie et de tous les Français, celle du devoir de protéger notre pays et nos concitoyens des erreurs, errements idéologiques et fracture existantes, voulues par ces hommes et femmes politiques responsables de la situation actuelle.

Je serai cette voix-là, la voix du courage et de la vérité qui apaise, qui rassure, qui montre le chemin, même s’il est parfois difficile, mais qui apporte l’espoir que tout est possible pour que la France se relève, et que les jours heureux égaient de nouveau nos villes et nos campagnes.

 

 

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