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Législatives 2024 - Jordan Cruciani : "Je ne suis pas un candidat pour briller"

Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Jordan Cruciani, candidat sans étiquette pour la 11ème circonscription (Europe orientale, Asie et Océanie), a répondu à nos questions.

jordan crucianijordan cruciani
Écrit par Léa Degay
Publié le 23 juin 2024, mis à jour le 25 juin 2024

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? 

Je me prénomme Jordan Cruciani, d'origine Lorraine et Italienne, j'ai 33 ans et je suis actuellement responsable adjoint d'un département à Météo-France (établissement dont les activités sont un peu partout dans le Monde). J'ai eu des fonctions d'élu local en France mais parallèlement je suis fortement engagé dans le milieu associatif et le bénévolat, je préside par exemple, pour ce qui nous concerne, l'Académie pour les relations France-Pacifique, la péninsule indienne, Nauru et les Mémoires (AFPNM) afin de faire connaître cette partie du monde en France et Europe et développer les coopérations. 

 

Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ? 

Le choc de la dissolution m'a amené à me positionner rapidement suite aux sollicitations du Rassemblement pour les Français à l'Etranger (collectif apolitique) et du Mouvement Ecologiste Indépendant. Si je fais cette campagne c'est avant tout pour porter une voix de bon sens et pragmatique pour les Français de l'Etranger. Je ne suis ni candidat pour briller, ni pour une quelconque union ou nouveau front mais pour porter la voix de ceux qui souhaitent une alternative crédible et pragmatique pour résoudre les problèmes du quotidien et être à l'écoute des citoyens français dans la circonscription. On ne se présente pas à une élection pour faire barrage mais pour l'intérêt général. Je considère que le parlementaire comme le Président, une fois élu, est au service de tous ses électeurs et pas seulement d'une clientèle ou d'un segment politique. Il faut savoir rassembler et discuter avec tous (même si chacun peut avoir ses convictions et c'est très noble, j'ai aussi les miennes, mon programme les détaille) mais je refuse de m'enfermer alors qu'il est nécessaire de s'unir face aux défis de demain. 

 

Quel est votre rapport avec cette circonscription ? 

J'ai choisi cette circonscription tout simplement car j'y ai un attachement particulier de par mes activités associatives avec le pacifique et par la diversité de ces cultures et pays. Je suis adhérent de nombreuses autres associations ou abonnés à de nombreux programmes culturels ou de coopération autour de l'Inde, de l'Ukraine, de Taïwan ou du Caucase etc. C'est un défi à relever que d'être parlementaire d'une circonscription aussi vaste et qui doit représenter la moitié des surfaces terrestres avec autant d'atouts et de différences à valoriser et à unir. Avec mon suppléant, Etudiant et engagé dans l'Amitié Franco-Japonaise, nous pensons représenter dignement une partie des 49 Etats de notre vaste circonscription. 

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?

Comme j'ai pu le développer aux questions précédentes, notre candidature s'inscrit dans la nécessité de retisser du lien entre la France et les différentes communautés françaises dans les 47 Etats qui composent notre circonscription. De par nos activités personnelles ou associatives, nous espérons être un lien même si chaque territoire à sa spécificité et chaque électeur peut connaître une situation particulière individuelle. Pour une circonscription aussi vaste, il est difficile d'ancrer un parcours pleinement puisqu'il ne reflète pas les réalités de Français vivant à l'autre bout de la circonscription (et de la planète). 

 

Comment voyez-vous le mandat de député ?

Je souhaite, s'ils m'élisent député, être un parlementaire de terrain et à l'écoute. La circonscription est vaste évidemment mais je m'engage à aller partout où je serais convié pour tisser des liens et faciliter la vie des Français à l'Etranger et des établissements, associations ou entreprises installés. Je veux pouvoir écouter et voter selon les besoins des Français à l'Etranger et non selon uniquement mes propres positions surtout les consulter directement quand les sujets les concerne. Comme je l'ai dit précédemment, ma vision du parlementaire repose sur le fait d'être au service de tous ses concitoyens (y compris les abstentionnistes même si j'encourage tout le monde à aller voter). Je souhaite rassembler et non cliver, être au service des défis de demain, consulter, écouter même si j'ai mes convictions personnelles mais je veux pas être enfermé dans les dogmes et la pensée unique de ne parler qu'à son camp. Les Français ont montré qu'ils ont besoin d'une nouvelle aspiration démocratique, je pense que c'est le sens de notre démarche d'élu d'être au coeur de ce renouveau démocratique. 

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?  

Il y a tant à faire sur la fiscalité (et éviter les doubles impositions), la CFE et la gestion en cas de crise, le maintien et le développement de la présence Française (Ambassades et Consulats, Lycées, Alliance, bases  ...) dans le monde. Globalement, je souhaite simplifier les démarches et la vie des Français à l'étranger qu'ils soient installés depuis des années, qu'il s'agisse de quelques mois/années pour le travail ou même de voyages et sécuriser nos compatriotes. 

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

Au vu des délais très courts, du manque de temps et surtout de moyens financiers pour s'organiser rapidement, j'ai envoyé bulletins de votes et affiches dans les circonscriptions consulaires et j'ai réalisé une profession disponible en ligne sur le site du ministère et notre site, le mail est accessible et je suis aussi sur X (ex-Twitter) et LinkedIn si les gens souhaitent m'interroger (j'ai d'ailleurs déjà répondu à des questions de concitoyens par ces réseaux et je suis ouvert aux échanges), prochainement des mails seront envoyés aux élections inscrits sur les listes consulaires. Je suis candidats soutenu par le Rassemblement pour les Français à l'Etranger (réactivé à cette occasion - indépendant totalement), le Mouvement des Ecologistes Indépendants et par d'autres mouvements qui ont accepté de me donner leur soutien (Oser la France, UJP, RRH ...). Néanmoins, je ne me présente pas pour m'enfermer dans un camp, je veux être l'élu de tous. Chacun à de bonnes idées à faire valoir, le chaos ambiant ne doit pas rajouter un chaos parlementaire puisqu'il va falloir travailler ensemble dans les années à venir, chacun avec ses convictions mais tous avec respect et écoute. 

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?  

Dans mon projet je développe 4 grandes axes que sont la nécessaire coopérations entre les Etats pour maintenir la paix et la stabilité (surtout dans notre circonscription),  les réformes nécessaires pour le pouvoir d'achat et les libertés (notamment simplifications à tous les échelons : entreprises, administrations, particuliers, impôts ...), la nécessaire solidarité qui doit être réorganisée notamment pour soutenir les personnes en situation de handicap et enfin la défense de notre environnement, de notre planète non de manière dogmatique enfermé dans sa tour d'ivoire mais en prenant en compte la réalité, les besoins socio-économiques des individus et en faisant preuve de réalisme. 

 

 

 

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