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En Israël, Emmanuel Macron plaide pour un Etat palestinien

Le chef de l’Etat est arrivé en Israël mardi 24 octobre, avec l’objectif d’exprimer la solidarité de la France envers Israël et son peuple dans ce conflit contre le Hamas. Au programme, une rencontre avec Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien pour des discussions concernant la création d’un “ état palestinien” ”.

Emmanuiel Macron et Benyamin Netanyahou ensemble en IsraëlEmmanuiel Macron et Benyamin Netanyahou ensemble en Israël
Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou ensemble en Israël.
Écrit par Christophe Verger
Publié le 24 octobre 2023, mis à jour le 31 octobre 2023

Plus de deux semaines après les attaques terroristes lancées par le Hamas, le président de la République s’est rendu en Israël afin de rencontrer les familles des otages et des disparus français. Lors de cette visite, le chef d’Etat français a rencontré diverses personnalités politiques israéliennes, à commencer par le Premier ministre Benyamin Netanyahou, le président Isaac Herzog ainsi que les chefs de l’opposition Benny Gantz et Yaïr Lapid. “ Nous sommes liés à Israël par le deuil”, a tweeté le chef de l’Etat et rappelle le soutien du premier ministre israélien lors des attentats du 13 novembre 2015 à Paris . Depuis le début des affrontements, au moins 4650 palestiniens et 1400 israéliens ont été tués. 

 

 

 

La création d’un Etat Palestinien


La visite du président français est bien plus qu’une visite de soutien. Il s’agit d’une rencontre “utile” puisque Emmanuel Macron propose de relancer le processus de paix d’un conflit qui dure depuis 1948. C’est avec un discours ferme qu’il a présenté la proposition de la création d’un état palestinien à son homologue israélien, : “ la sécurité d’Israël ne peut être durable sans une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens. La stabilité de la région, le retour à la normalisation qui s’annonçaient ne seront garanties que si la réponse d’Israël à la violence est évidemment sécuritaire et implacable face aux groupes terroristes, mais aussi politique. En acceptant le droit légitime des Palestiniens à disposer d’un territoire et d’un État, en paix et en sécurité aux côtés d’Israël, parce qu’il aura intégré l’existence et la sécurité d’Israël comme une condition première.”.

Le président français rappelle que le Hamas n’est pas la population palestinienne, la lutte contre ce groupe terroriste “doit être sans merci mais pas sans règles”, déclare-t-il

 

Une implication importante de la france au Proche-Orient


Avec sa déclaration de faire “la guerre au terrorisme”, Emmanuel Macron soulève quelques questions, notamment chez ses opposants politiques. Jean-Luc Mélenchon, s’interroge sur X (anciennement Twitter) : “ cela veut dire que la France participe à la guerre contre le Hamas. Où ? Quand ? À Gaza ? Maintenant ? Alors où est le cessez-le-feu ? ”. Il ajoute que “ cette guerre contre le terrorisme est tout un monde que la diplomatie française récusait” .

 

Rencontre en Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou
Rencontre en Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou.

 

Le chef de l’Etat français n’en démord pas et va jusqu’à prévenir l’Iran et ses alliés de ne pas prendre le risque d’ouvrir de nouveaux fronts de combat :  “ cette lutte nous devons la mener en veillant à éviter l’embrasement de toute la région, je mets ici en garde le Hezbollah, le régime iranien, les Houthis au Yémen et l’ensemble des factions dans la région qui menace Israël.  Il ne faut pas prendre de risques inconsidérés, ce serait ouvrir la porte à une conflagration régionale dont chacun ressortirait perdant”. 

Catherine Colonna à New-York, pour évoquer la situation du Proche-Orient

Pour conclure sa visite, le Président de la République s’est déplacé à Ramallah en Cisjordanie, où il a rencontré Mahmoud Abbas, son homologue Palestinien. Avant de se rendre ce soir en Jordanie, où il discutera avec le roi Abdallah II à Amman. 

 

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