Édition internationale

Une alpiniste française meurt au Népal lors de l’ascension du Kanchenjunga

La Française Margareta Morin, 63 ans, a perdu la vie lors d'une expédition au Népal vers le sommet du Kanchenjunga, le troisième plus haut sommet du monde. Victime probable d’un accident vasculaire cérébral causé par le mal des montagnes, elle n’a pas pu être secourue en raison des conditions météorologiques. Il s’agit du troisième décès en Himalaya depuis le début de la saison printanière des ascensions.

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Écrit par Jean Bodéré
Publié le 13 mai 2025

Samedi 10 mai 2025 au matin, Margareta Morin se trouvait au camp 6 du Kanchenjunga, un point d’étape crucial avant l’ascension vers le sommet de 8.586 mètres d’altitude. C’est à cet endroit que l’alpiniste française, professeure de flûte traversière, “aurait été victime d’un accident vasculaire cérébral, probablement déclenché par le mal des montagnes” selon des propos recueillis par l’AFP auprès d’Yogendra Tamang, responsable de la compagnie Peak 15 Adventure, l’équipe d’organisation de l’expédition. À noter que les secours n’ont pas pu intervenir à cause des conditions météo qui empêchaient toute évacuation. Le corps de Margareta Morin repose encore sur place, les autorités ne pouvant pas encore le récupérer en raison des conditions.

 

 

 

 

Troisième décès de la saison en Himalaya

Il s’agit du troisième décès enregistré dans l’Himalaya depuis le début de la saison d’ascension. Un alpiniste autrichien est mort en redescendant de l’Ama Dablam (6.812m), tandis qu’un grimpeur américain a perdu la vie dans l’ascension du Makalu (8.485m). En 2024, douze personnes ont perdu la vie en Himalaya. Pour la saison actuelle, plus d’un millier de permis d’ascension ont été délivrés, dont 75 pour le Kanchenjunga. Moins fréquenté que l’Everest mais réputé pour être plus technique, il reste l’un des plus exigeants de l’Himalaya.

 

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