Les expatriés ont une nouvelle fois été sondés par Expat Communication. 2.564 d’entre eux ont partagé leurs choix de vie, leur satisfaction avec leur cadre de vie à l’étranger, l’impact de l’expatriation sur leur pouvoir d’achat, les évolutions dans leur déplacements, l’éducation de leurs enfants et leur consommation médiatique. Et le constat est clair, les expatriés ont un moral en hausse cette année.
Expat Communication a publié les résultats de la troisième enquête de son Baromètre 2024. Après avoir exploré les motivations de l’expatriation puis les apprentissages tirés de cette expérience, la troisième enquête s’intéresse aux choix et habitudes des expatriés dans leur quotidien. 2.564 expatriés ont répondu à de multiples questions sur l’impact de l’expatriation sur leur pouvoir d’achat, leur évolution dans les déplacements, l’éducation de leurs enfants et leur consommation médiatique. Cette enquête aborde également des thématiques d'actualité comme les Jeux Olympiques et les élections législatives. Pour mener cette enquête, Expat Communication a défini sept profils d’expatriés : les salariés détachés, conjoints, salariés sous contrat local, aventuriers, retraités, étudiants et VIE/VIA.
Le pouvoir d’achat inquiète moins les expatriés
Le premier enseignement à tirer du baromètre est une hausse du moral des expatriés en comparaison à l’an passé. Avec une note de 73 sur une échelle allant de 0 à 100, le moral moyen est en hausse de huit points depuis 2023. 18% des expatriés se sentent aussi plus satisfaits dans leur vie quotidienne comparé à 2023. L'expatriation semble être de plus en plus source de satisfaction, notamment chez les retraités et les salariés qui affichent les meilleurs scores (75 points). En revanche, les conjoints (67 points) et les aventuriers (68 points) présentent un moral moins important. Même chose pour les femmes qui affiche un moral moyen cinq points en dessous des hommes (70 chez les femmes contre 75 chez les hommes).
Une des raisons de la hausse globale du moral des expatriés se trouve dans leur pouvoir d’achat. Ce sujet inquiète moins les expatriés en 2024 avec une forte réduction du nombre d’expatriés jugeant leur pouvoir d'achat faible ou très faible passant de 80 % l’an dernier à 47 % en 2024.
L’éducation des enfants expatriés, une priorité
Sur les questions d'éducation, 70% des sondés sont expatriés avec au moins un de leurs enfants. Parmi eux, 39% sont scolarisés dans une école locale contre 38% dans une école internationale française et 13% dans une école internationale d’un autre pays. Concernant leurs priorités, les parents privilégient la pédagogie spécifique de l'établissement pour leurs enfants (40 %), suivie de près par l'importance des infrastructures (35 %) et l'apprentissage des langues (30 %). En moyenne, les parents perçoivent un bien-être accru de leurs enfants en comparaison à l’an passé avec une hausse perçue de 19%, passant de 66% à 87%.
L’ancrage national reste important
S’ils s’éloignent de la France, les expatriés n’en oublient pas pour autant l’Hexagone. 83% d’entre eux continuent de suivre l'actualité de leur pays d'origine selon le sondage. Mais au fil du temps, ces expatriés se tournent majoritairement vers l’actualité internationale avec un intérêt pour ces sujets en hausse de près de 30% après 16 ans d’expatriation. Ainsi, 54% des expatriés se sont sentis très concernés par les élections législatives et plus particulièrement les 18- 24 ans (7,6 sur 10) et les plus de 50 ans. Les Jeux Olympiques de Paris ont eux aussi été très suivis par 42% des expatriés. L’événement n’a que “très peu impacté l’organisation de leurs vacances d’été” selon Expat Communication.