Dans les années 1950, le Japon a fait la donation d’un jardin japonais, nommé le Jardin de la Paix, au coeur de l’UNESCO, à Paris. Après plus d’un an de restauration, il est de nouveau ouvert au public et identique à la vision de l’artiste Isamu Noguchi.


Le sculpteur américano-japonais Isamu Noguchi a créé en 1957 le Jardin de la Paix au coeur de l’UNESCO à Paris. Un lieu de méditation, d’un côté minéral et de l’autre végétal, ouvert aux employés, aux délégations et aux visiteurs de l’institution internationale. « Ce n’est pas un jardin japonais traditionnel mais bien le jardin d’un sculpteur », souligne notre guide.
@damien.voyage Dans les années 1950, le Japon a fait la donation d’un jardin japonais, nommé le Jardin de la Paix, au coeur de l’UNESCO, à Paris. Après plus d’un an de restauration, il est de nouveau ouvert au public et identique à la vision de l’artiste Isamu Noguchi. #unesco #jardin #noguchi @UNESCO ♬ son original - Damien voyage
Une oeuvre magistrale d’Isamu Noguchi
La nature avait pourtant repris ses droits et la végétation avait complètement recouvert ce jardin japonais de 1700 m². Depuis juin 2024, une campagne de restauration, a permis de redonner l’éclat d’origine à cette oeuvre immersive sensée inviter les acteurs de la protection du patrimoine culturel mondial à la réflexion. Du 8 au 12 septembre 2025, des jardiniers japonais spécialisés, avec l’appui de l’Association française des jardins japonais, ont travaillé à redonner à la végétation son éclat d’origine, restituant ainsi la vision artistique de Noguchi. Cette mission a été rendue possible grâce au soutien de la Délégation permanente du Japon, qui s’engage à assurer son entretien.
Un écosystème pour méditer sur la paix
Véritable œuvre d’art paysagère, ce jardin japonais associe végétation, pierre et eau dans une composition où chaque élément – du cerisier au rocher – occupe une place précise. « Le jardin est un écosystème à petite échelle, un endroit qui combine le monde des humains et des esprits et dans lequel, nous essayons de trouver notre place dans le monde », nous explique-t-on. En son centre se trouve la Fontaine de la Paix, dont le mot « Paix », gravé à l’envers, se lit à l’endroit dans le reflet de l’eau.
Ce moment de poésie minérale et végétale s’inscrit dans le cadre du 75e anniversaire de l’adhésion du Japon à l’UNESCO et du 80e anniversaire de l’Organisation, mais insiste aussi sur sa volonté de travailler, plus que jamais, dans le dialogue des cultures.
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