Les Jeux olympiques de Paris, c'était il y a un an déjà… Pendant plus de deux semaines, Paris a joué, chanté, célébré et vibré au rythme des compétitions. Plus de 11 millions de personnes se sont réunies dans la capitale. Alors que la date anniversaire de la cérémonie d’ouverture approche, la nostalgie est palpable. L’occasion de revenir sur quelques grands marqueurs : la tenue de cavalière, le budget, la vasque et le devenir du village olympique à l’automne 2025.
Il y a un an, Paris s’est transformée en scène mondiale vibrant au rythme des Jeux olympiques de 2024. Si la nostalgie est forte et les souvenirs encore bien ancrés, plusieurs éléments marquants de cet événement unique continuent de marquer la capitale. Au sommaire : la tenue de cavalière emblématique, les coulisses du budget, la symbolique de la vasque olympique, l’empreinte digitale des Jeux et le futur du village olympique à l’automne 2025.
1. Que devient le village olympique ?
Parmi les héritages les plus tangibles laissés par les Jeux, le village olympique occupe une place à part. Pensé comme un lieu éphémère pour accueillir les délégations du monde entier, il s’est mué en symbole de reconversion urbaine. Là où, il y a un an à peine, les plus grands athlètes du monde, comme Simone Biles, dormaient dans un village vibrant d’énergie olympique, ce sont désormais des familles et des étudiants qui prennent le relais.
Le village olympique est prêt à accueillir 2.800 logements, dont près d’un tiers dédié au logement social.
Le village olympique de Seine‑Saint‑Denis devient un lieu de vie durable et solidaire. Transformé en nouvel éco‑quartier pour l’automne 2025, il est prêt à accueillir 2.800 logements, dont près d’un tiers dédié au logement social. Des bureaux sont aussi prévus et une annexe du ministère de l’Intérieur devrait s’y installer à l’horizon 2027. Et cela ne s’arrête pas là, des équipements et services sont envisagés pour compléter ce futur quartier. La mairie de Saint-Denis prévoit la création d’une crèche, d’un groupe scolaire, d’un restaurant, d’une salle de spectacle et des commerces en rez-de-chaussée des immeubles. N’est-ce pas impressionnant de pouvoir se loger dans un lieu gorgé de souvenirs et d’histoire comme celui-ci ?
2. Des milliards investis et une Seine retrouvée
Le budget a longtemps été l’un des grands débats des Jeux olympiques de Paris 2024. Annoncé à 4,4 milliards d’euros, il a fini par tripler. Une dérive spectaculaire, mais assumée par les organisateurs. Selon Le Monde, l’excédent inattendu en bout de course est de 76 millions d’euros.
Mais derrière les chiffres colossaux et les polémiques budgétaires, l’héritage des Jeux prend une forme tangible… Un an après l’effervescence des Jeux, Paris mesure l’impact concret de son pari olympique avec la Seine comme symbole fort de cette transformation. Longtemps considérée comme impraticable, voire dangereuse pour la baignade, elle a fait l’objet d’un vaste chantier de dépollution estimé à plus de 1,5 milliard d’euros. Grâce à cet effort historique, trois plages aménagées ouvrent à l’été 2025. La baignade en plein cœur de Paris est enfin possible pour le grand public. C’est là que l’héritage olympique prend tout son sens : une ville qui ne se contente pas d’avoir brillé sous les projecteurs, mais qui transforme durablement son quotidien.
3. Les vestiges visibles : la flamme aux Tuileries et les marquages dans la ville
Vous n’êtes sûrement pas passé à côté du retour du symbole fort des Jeux olympiques de 2024 : la vasque. Depuis le 21 juin 2025, elle est de retour aux jardins des Tuileries. Chargée de sens, elle continue de réunir tous ceux qui ont vibré pendant les Jeux de 2024, et ceux qui n’ont pas encore eu la chance de la voir. Jusqu’au 14 septembre 2025, elle rallume chaque soir la flamme des souvenirs. Depuis les hauteurs de Montmartre, les quais de Seine ou les allées du Louvre, vous pouvez l’apercevoir surplombant la ville.
La vasque olympique se prépare à retrouver le ciel des Jardins du Louvre
Et si vous ouvrez bien l’œil en vous promenant dans Paris, vous pouvez encore apercevoir quelques traces discrètes mais émouvantes des Jeux : des marquages « Paris 2024 » peints au sol, notamment sur certaines pistes cyclables. Comme un clin d’œil laissé par l’événement. Un exemple ? Rendez-vous à l’extrémité du Pont des Invalides, dans le 7e arrondissement.
4. L’empreinte digitale des Jeux olympiques de Paris 2024
Un an après les Jeux de Paris, une autre victoire se dessine : celle du numérique et des réseaux sociaux. Paris 2024 suivi par cinq milliards de personnes dans le monde, et égalant Rio 2016, devient l’une des éditions les plus regardées de l’histoire. Chaque spectateur a passé en moyenne neuf heures devant les compétitions, selon une étude de la fondation Jean Jaurès.Mais c’est sur TikTok, Instagram et YouTube que l’émotion a changé d’échelle. Le sport s’est transformé en récit, en coulisses, en spectacle total : le sportainment.
Voici quelques chiffres pour illustrer la consécration du sportainment : 850 millions c’est le nombre d’utilisateurs uniques qu’a rassemblé Youtube. La plateforme représente plus de 35% du temps passé sur les télévisions connectées. Pour ce qui est d’Instagram et de TikTok, dès la première semaine des Jeux, un milliard d’utilisateurs ont été recensés. Les contenus montrant les coulisses des événements ont enregistré 20 % d'engagement en plus que les contenus traditionnels.
À eux seuls, Léon Marchand et Simone Biles ont généré des millions de nouveaux abonnés et des dizaines de millions d’interactions.
Sur TikTok, plus de 77 millions de vidéos ont été réalisées pendant les Jeux. Le public est devenu acteur de l’événement, à la croisée du sport et de l’émotion numérique. Finalement, les Jeux de Paris n’ont pas seulement marqué les écrans, ils ont redéfini notre façon de vivre le sport.
@laura_tremble Olympic Vlog ❤️🔥 Le premier d’une longue série, vivez les coulisses de mes Jeux Olympiques 💪🏼 #olympics #paris2024 #sportstiktok #roadtoparis #artisticswimming #natationartistique #openingceremony ♬ son original - laura_tremble
5. La cavalière des Jeux olympiques 2024 est toujours à Paris
Lepetitjournal.com s’est rendu au Palais Galliera pour découvrir une exposition exceptionnelle présentant la tenue de cavalière portée lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Cuirasse, braconnière, body, caleçon, gants, cuissardes, drapeau sont tous réunis dans l’exposition La mode en mouvement #3.
Ce sont Jeanne Friot et l'artisan du cuir Robert Mercier qui ont conçu l'une des silhouettes les plus emblématiques de la cérémonie d'ouverture. Incarnant Jeanne d'Arc et Sequana, déesse de la Seine, cette cavalière symbolise à la fois la paix et l'esprit olympique. Deux modèles identiques ont été portés : l'un sur le cheval mécanique descendant le fleuve, l'autre pour la remise du drapeau olympique au Trocadéro.
Jeanne Friot, après des études à l'École supérieure des arts appliqués Duperré puis à l'Institut Français de la Mode, lance sa marque en 2020 avec des créations queer, non genrées, inclusives et écoresponsables. Elle utilise notamment des tissus issus de stocks dormants et des matériaux upcyclés, comme les boucles de ceintures récupérées pour la tenue de cavalière des Jeux olympiques de Paris 2024.
C’est la première pièce que vous découvrez dès l’entrée. Elle donne le ton de ce qui vous attend ensuite. En juillet 2024 cette tenue défilait sur vos écrans. En juillet 2025 venez l’admirer en vrai. Un peu de nostalgie ne fait jamais de mal…
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