Avoir un diplôme de FLE permet de postuler dans de nombreuses structures, en France comme à l’étranger. Écoles internationales, écoles de langues, alliances françaises, entreprises… le marché de l'emploi est très disparate.
Si vous souhaitez enseigner le français, sachez que les écoles et les organismes recruteurs, privés ou publics, vous demanderont presque toujours de justifier d’une formation pédagogique en FLE, diplôme universitaire ou DAEFLE.
Le spectre des missions proposées est assez large : enseigner à des débutants ou faire du perfectionnement, être face à des classes ou donner des cours particuliers, à des enfants, des étudiants, des réfugiés, ou des cadres supérieurs.
Les opportunités sont nombreuses, mais la concurrence peut être parfois compliquée. Il peut être parfois difficile de trouver des emplois d’enseignant à plein temps bien rémunérés. Beaucoup sont des CDD, en fonction du nombre de cours pour quelques semaines ou quelques mois, avec des semaines très chargées et d’autres beaucoup plus légères.
Aux Pays-Bas, Nathalie travaille trois matinées par semaine dans une école anglophone : « Après des années d'expatriation où je ne pouvais pas exercer mon métier, je suis heureuse d'avoir repris une vie active », nous dit-elle.
Anne a toujours trouvé du travail dans l'enseignement, des plus petits aux adultes, de l'Allemagne à Pékin, en passant par la Bulgarie. « Avec mon Master, j'ai tout de suite eu des pistes en contactant des centres de représentations français. Il faut savoir que dans les écoles internationales, on demande des natifs pour enseigner leur langue maternelle. Aujourd'hui, je suis responsable du département français d'une école thaïlandaise. »
Céline se réjouit de faire un métier qu’elle adore, mais en étant consciente de certaines difficultés : « Aujourd’hui, je ne cotise toujours pas pour la retraite, mais j’ai trouvé une certaine stabilité en créant ma propre entreprise. Les écoles avec qui j’avais de petits contrats ici et là sont maintenant mes clientes. Et surtout, j’ai développé mon activité avec les particuliers et les entreprises. J’ai maintenant l’impression de gagner ma vie correctement et d’avoir une certaine visibilité sur ce qui est possible. »
Quelles perspectives de retour en France ?
On peut bien évidemment continuer à enseigner le FLE de retour en France. De nombreux postes sont à pourvoir, bien que les offres soient souvent des emplois à temps partiel ou des CDD, dans des associations ou des écoles.
Dans le cadre de son discours pour développer l’attractivité des universités françaises auprès des étudiants étrangers, le gouvernement a annoncé en novembre, que l’offre d’enseignement en français langue étrangère allait être développée, ce qui semble annoncer de nouvelles perspectives intéressantes pour le FLE. « La demande des étudiants est très forte, expliquait le Premier ministre. Et vous êtes convaincus, comme moi, que c’est le premier des jalons pour amplifier la dynamique de la francophonie. La concertation à venir envisagera de généraliser une sorte de sas d’entrée proposant des cours de FLE intensifs pour les étudiants non francophones. Toutes les formations de FLE délivrées dans le cadre d’un cursus auront aussi vocation à être labellisées pour garantir leur qualité. »
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