Des DJ’s qui jouent depuis le cockpit ou des groupes de rock se produisant que l’aile d’un avion abandonné, tel est le cadre annoncé par les organisateurs du “737 Arts and Music Festival”.
Alors que les restrictions de voyages liées aux mesures pour lutter contre la pandémie de coronavirus ont obligé de nombreux festivals à annuler ou reporter leur rendez-vous, de nouveaux venus font leur apparition sur la scène musicale de Chiang Mai. Après le festival “Chair is Share” qui s’est tenu en décembre, place au “737 Arts and Music Festival”.
Le festival “737 Arts and Music Festival” a lieu du 19 au 21 février dans un cadre pour le moins surprenant puisqu’il s’agit d’un cimetière d’avions situé à Doi Saket où gisent des carcasses de Boeing 737. Pour profiter pleinement du décor, les organisateurs prévoient de faire jouer les groupes sur l’aile d’un des avions tandis que les DJ’s prendront place dans le cockpit.
À l’affiche, les festivaliers pourront découvrir une dizaine de groupes de folk, rock ou reggae ainsi que 25 DJ’s, majoritairement originaires ou résidents de Chiang Mai. “Nous avons un bon mélange entre des artistes thaïlandais et internationaux qui vivent ici, ou qui sont bloqués ici depuis le début de l’épidémie. Avec ce festival, nous voulons leur donner la possibilité de se produire sur scène dans le cadre d’un festival de trois jours”, explique Damian Johnston, l’un des organisateurs.
Du côté des groupes qui se produiront sur scène, les festivaliers pourront découvrir ou redécouvrir : Sanim Yok, Dead As Disco, Fly By Pants, Aroi Band, Croissant Band, James Nevill, Triple Edge, Dirt Doll, Swan Bay Rock et The Boy Toy.
Les DJ’s Jeremy, Sugar K, Overstay, Orawan, Kittikun et bien d’autres s’assureront de faire danser le public tout au long du festival. “Le dimanche soir, il y a aura un DJ surprise très connu de 16h à 22h”, ajoute Damian.
En plus de la partie musicale, une exposition accueillera les œuvres d’une dizaine d’artistes locaux. La vente des œuvres et les bénéfices du festival seront reversés pour aider les communautés dans les montagnes qui ont été touchées par la crise économique liée aux mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus.