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Se loger à Chennai : quel quartier choisir ?

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Photo : Rachel Matalon
Écrit par lepetitjournal.com de Chennai
Publié le 2 mai 2023, mis à jour le 19 décembre 2023

Vous voilà en recherche de logement à Chennai. Mais quel quartier choisir ? C’est la première question à se poser. Pour vous aider à prendre une décision, nos 3 reporters spéciales vous donnent les plus et les moins de leurs quartiers d’élection : Alwarpet, ECR et Adyar.

Alwarpet, le « cœur de Chennai »

Fabienne a choisi d’habiter Alwarpet, un des quartiers les plus prisés de la ville, dans la zone considérée comme le centre de Chennai. Elle vit avec son mari en appartement, près d’une station de métro. Elle apprécie de pouvoir tout faire à pied et profite pleinement de ce que propose Chennai. Mais, sans enfant (donc en dehors de la communauté des parents d’élèves) et éloignée d’ECR où vivent la plupart des expatriés, elle se sent parfois un peu isolée.
 

Immeubles à Alwarpet. Photo : Fabienne
Immeubles à Alwarpet. Photo : Fabienne

 

Les plus :

  • Mon mari travaille dans le centre et met moins d’une demi-heure pour aller travailler, le cas échéant il peut se rendre au travail en métro
  • Nous avons une vie « normale » au sens où je peux faire mes courses à pied, aller au cinéma sur un coup de tête, me rendre au spectacle, à la bibliothèque ou aux activités de l’Alliance française sans dépendre d’un chauffeur
  • Il y a plein de restaurants et bars autour de chez nous et nous pouvons y aller à pied.
  • Le métro étant à coté, nous pouvons nous déplacer très facilement en maitrisant nos horaires. Nous mettons 30 mn pour nous rendre à l’aéroport.
  • Nous habitons dans un coin calme et une rue pas trop passagère mais très près d’un lieu animé
  • Il y a beaucoup d’écoles internationales et nous ne sommes loin ni de l’EFIS (école franco-indienne Sishya) ni de l’AISC (American International School of Chennai) (moins d’une demi-heure)
  • J’habite un immeuble récent équipé d’un générateur et ne souffre ni de coupures d’eau ni d’électricité, pour l’instant
  • Nous pouvons profiter de ce que nous comprenons de la vie culturelle locale (musées, visites)
     

Les moins :

  • Je suis loin de la communauté française expatriée et donc des activités de Chennai Accueil, auxquelles je ne peux me joindre qu’occasionnellement. Du coup, je suis isolée des activités communautaires
  • Je suis loin de la mer et de la sortie de Chennai, notamment de Pondichéry
  • Je suis en appartement et n’ai pas de jardin mais, selon le budget, j’imagine qu’il est possible de loger en maison dans Chennai
     
Une rue d'Alwarpet. Photo : Rachel Matalon
Une rue d'Alwarpet. Photo : Rachel Matalon


East Coast Road : le quartier des expatriés

ECR est le nom de la route qui s’étend le long de la côte dans le sud de Chennai, de Thiruvanmiyur jusqu'à Uthandi. Ensuite, la section "beachway" devient une route à péage et continue jusqu’à Pondichery et au-delà. C’est entre cette deux voies (appelée à devenir une 4 voies bientôt) et la côte que vivent le gros des expatriés. On y trouve de belles maisons, généralement avec piscine, et la plage n’est jamais loin. Mais, pour rejoindre le centre-ville, il faut être motivé : suivant l’heure et l’état du trafic, la route peut être longue !

C’est là, à Injambakkam, que vit Rachel, son mari et leurs deux jeunes enfants. Ils habitent une grande maison avec piscine et jardin, à deux pas de la mer. Rachel découvre ici la vie de banlieue, et regrette parfois l’éloignement de la ville, l’omniprésence de la voiture et la longueur des trajets, mais l’emplacement est un bon compromis entre le travail de son conjoint et l’école des enfants.
 

Vue d'ECR. Photo : Rachel Matalon
Vue d'ECR. Photo : Rachel Matalon

 

Les plus :

  • Les distances à Chennai sont longues et ECR est un bon compromis pour réduire les temps de trajets vers les écoles et vers le RNTBCI, dans le Sud, où travaillent beaucoup d’expatriés français et japonais. Depuis Injambakkam où j’habite, compter 20 mn pour rejoindre l’école américaine, un peu plus pour l’école française Sychia, et plus d’une heure dans l’autre sens pour le RNTBCI.
  • Tous les commerces nécessaires au quotidien sont à proximité, même si la voiture est indispensable. On trouve généralement un petit supermarché suffisant pour dépanner si besoin à walkable distance.
  • Il est facile de faire du sport (hormis le footing : ECR ne s’y prête pas du tout !) : badminton, tennis, yoga ou même tir à l’arc et même surf à Kovalam, un peu plus loin vers le Sud. Et comme la plupart des familles expatriées vivent là, pas de problème pour trouver des partenaires de sport.
  • De nombreux restaurants appréciés des familles avec enfants car plus ou moins occidentalisés et avec à la carte des plats (relativement) peu épicés.
  • Les maisons sont vastes, avec piscine, la plage est proche et les enfants adorent. Les jardins sont rares mais le nôtre est très calme et agréable.
  • Les temps de trajets pour Pondichery et Kovalam (joie plage dans le Sud) sont largement réduits par rapport au centre-ville.
  • La proximité de la mer limite les risques d’inondation pendant la mousson.
  • Surtout, c’est là que vivent la plupart des familles expatriées. Quand on a des enfants, vivre dans le même quartier que les copains peut beaucoup faciliter la vie (covoiturage…)
     

Les moins :

  • Ceux qui ne travaillent pas peuvent se sentir parfois loin de tout : le centre-ville, ses restaurants, ses (quelques) musées, l’Alliance Française peuvent paraitre bien loin !
  • La voiture est indispensable : pour faire ses courses, aller au restaurant, faire du sport… Difficile de flâner sur ECR pour se dégourdir les jambes ou d’aller au cinéma le soir sur un coup de tête.
  • La plage n’est pas toujours très propre et n’est pas propice à la baignade (forts reflux, grosses vagues…). Mais le château de sable du week-end peut vite devenir une tradition.
     
Photo : Rachel Matalon
Plage d'Injambakkam. Photo : Rachel Matalon


Adyar : un quartier vivant et animé

Adyar est un grand quartier du centre-sud de Chennai. Comme Besant Nagar, son voisin, où l'on retrouve la même ambiance, il est situé sur la rive sud de la rivière Adyar. La zone de Gandhi Nagar, à Adyar, est l'une des plus courues de Chennai. Peu d’expatriés s’y établissent, mais c'est un quartier qui offre beaucoup d’avantages.

Anne Mathilde y vit depuis 3 ans avec son mari et ses deux adolescents, et elle s’y plait bien !
 

La rivière Adyar. Photo : Anne-Mathilde Thévenin
La rivière Adyar. Photo : Anne-Mathilde Thévenin

 

Les plus : 

  • Proximité du lieu de travail de Monsieur et des écoles pour les enfants. Le temps de trajet des différents déplacements familiaux est une composante importante de la qualité de vie !
  • Proximité également de commerces alimentaires de qualité. Pouvoir faire ses courses à pied est un confort appréciable.
  • Quartier vivant et animé le jour : restaurants, shopping, galeries d’art, petits temples, soins & beauté, studio de yoga, salle de sport, etc. De nombreuses adresses à découvrir. 
  • Promenades du week-end : au Théosophical Garden, le long des berges aménagées de l’Adyar River, à Elliott Beach.
  • Quartier calme et sûr la nuit.
     

Les moins : 

  • Immobilier cher en centre-ville 
  • Difficulté pour trouver une maison, plus encore avec jardin et piscine (mais pas impossible)
  • Étant les seuls Européens de notre quartier (autant que je sache), nous sommes” visibles” ce qui peut parfois être un peu gênant.
  • Des nuisances environnementales : les odeurs de la rivière Adyar en saison chaude, les inondations (toujours à cause de la rivière) en période de mousson, de nombreux moustiques et les risques afférents, de nombreux chiens errants dont il faut toujours se méfier un peu. 
  • Éloignement de l’axe ECR où vit le gros de la communauté : compter une bonne heure de route aux heures de pointes
  • Les travaux d’installation du métro et des égouts qui engorgent le centre-ville de Chennai pour plusieurs années encore
     
Besant Nagar. Photo : Anne-Mathilde Thévenin
La plage de Besant Nagar. Photo : Anne-Mathilde Thévenin

 

 

 

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