La Banque nationale du Cambodge alerte sur les risques potentiels du secteur immobilier malgré une croissance économique de 5,5 %. Une coopération plus étroite entre les autorités est nécessaire pour contrôler ces risques.
Une demande en baisse
Le secteur immobilier cambodgien a connu un boom au cours de la dernière décennie, mais la pandémie de COVID-19 a entraîné un ralentissement économique mondial et national, conduisant à une baisse constante de la demande dans le secteur.
La conjoncture internationale
Outre les risques internes, l'économie cambodgienne fait face à des risques externes tels que la guerre entre la Russie et l'Ukraine et la situation financière internationale tendue. Ces facteurs ont affecté les perspectives d'exportation et d'investissement dans le pays, selon la BNC.
L’impact du marché immobilier chinois
Les problèmes persistants du marché immobilier chinois peuvent également perturber la croissance des investissements dans le secteur immobilier au Cambodge. L'augmentation des taux d'intérêt du crédit causée par la hausse des taux d'intérêt sur le marché international peut entraîner une croissance plus faible du crédit et des coûts d'emprunt plus élevés, réduisant ainsi l'investissement intérieur.
Les mesures prises par la Banque nationale
Pour faire face à ces incertitudes, la Banque nationale a mis en place un cadre réglementaire pratique visant à renforcer la résilience du système bancaire. Elle fournit également un soutien aux secteurs prioritaires tels que les petites et moyennes entreprises (PME), l'agriculture et l'éducation pendant la reprise économique.
La Banque nationale reconnaît que le maintien de la stabilité financière exige une coopération et une coordination entre les autorités et les parties prenantes, étant donné que le système financier est étroitement lié au secteur immobilier et à l'économie physique.
Surabondance de l’offre immobilière
L'économiste cambodgien Ky Sereyvath souligne que le secteur immobilier cambodgien est en chute libre en raison d'une offre excédentaire. De nombreuses personnes achètent des biens immobiliers dans l'espoir de rendements élevés et utilisent des prêts bancaires, des prêts à long terme et des paiements échelonnés. Cependant, la perte de revenus due à la pandémie a entraîné des problèmes, et le secteur risque de sombrer en crise si la construction et la production se poursuivent sans relâche.
Selon M. Sereyvath, la transformation de rizières en villes dans les zones reculées n'est pas facile. Les sociétés immobilières ne peuvent pas faire croître ces zones rurales aussi rapidement qu'elles l'ont indiqué.
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