Selon des données récentes, 1 400 personnes ont été récemment diagnostiquées avec le VIH au Cambodge, ce qui représente une augmentation de 300 cas par rapport à 2021, a déclaré le premier ministre, ajoutant que la majorité des nouveaux cas concernent en particulier des couples homosexuels.
Au Cambodge, la prévalence du SIDA a considérablement diminué au cours des dernières années. Selon les estimations de l'ONUSIDA en 2020, environ 63 000 personnes étaient infectées par le VIH au Cambodge, ce qui représente une baisse significative par rapport aux années précédentes.
Le gouvernement cambodgien et de nombreuses organisations nationales et internationales travaillent activement pour sensibiliser la population au SIDA et promouvoir la prévention. Des campagnes de sensibilisation sont menées pour encourager l'utilisation de préservatifs, la réduction des comportements à risque et l'accès aux services de dépistage et de traitement.
Cependant, s’adressant à 20.000 ouvriers au Complexe sportif national Morodok Techo à Phnom Penh, le premier ministre a déclaré que 1 400 personnes ont été récemment diagnostiquées positives au VIH au Cambodge, ce qui représente une augmentation de 300 cas par rapport à 2021 et il a rappelé que le SIDA est plus dangereux que le COVID-19,.
"Le VIH tue des personnes qui ne peuvent pas être guéries", a-t-il déclaré. "Aucun pays n'a encore trouvé de médicaments pour le guérir. Ils peuvent trouver des vaccins et des médicaments pour traiter le COVID, mais il n'existe pas encore de protection vaccinale contre le VIH ni de médicaments pour le guérir."
Hun Sen a exhorté les gens à être prudents et à se protéger, en particulier dans le cas des couples homosexuels. Il a également appelé les gens à ne pas discriminer les personnes séropositives sur le lieu de travail.
Avec l'aimable autorisation de Cambodianess, qui a permis de traduire cet article et ainsi de le rendre accessible au lectorat francophone.
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