Une machine à pyrolyse vient d’être inaugurée à Siem Reap. Ce nouveau traitement des déchets ménagers permet de les valoriser en les transformant en essence notamment.
SOKEN GROUP en collaboration avec ONE WORLD, soutenu par la VILLE de KITAKYUSHU et une collaboration entre GAEA, une société de gestion des déchets et responsable des services de collecte des ordures et l'Association du Club Touristique de Siem Reap (S.T.C) a présenté le modèle "URBAN RIG" de pyrolyse de déchets urbains.
La cérémonie d'inauguration s'est déroulée le 26 octobre, en présence de M. Pin Prak, Vice-Gouverneur de Siem Reap, SEM Jacques PELLET, Ambassadeur de France au Cambodge et de M. Masaki KAWAGUCHI, Chef du Consulat Général du Japon à Siem Reap. L’Ambassadeur de France s’est notamment réjouit de la coopération franco-japonaise au Cambodge qui remonte à plusieurs décennies déjà, notamment dans la restauration des Temple d’Angkor.
L’objectif de l’introduction de machines à pyrolyse est d’assurer le contrôle des odeurs, une réduction des volumes de déchets, une valorisation des résidus (essence, quartz, métal) en l’absence de fumées toxiques, afin de promouvoir un environnement plus sain.
Yohei OHNO, représentant du SOKEN GROUP du Japon, URBAN RIG, a déclaré que cette machine peut traiter 2 tonnes de déchets mélangés par jour. Dans des conditions optimales, avec la bonne qualité de plastiques, une tonne peut théoriquement être transformée en huile d'une qualité similaire à 600 litres de kérosène, et cette huile peut être utilisée immédiatement ou peut être transformée en d'autres huiles.
Cependant, les déchets ménagers ne respectent jamais ces conditions optimales et le rendement est donc moindre. Le processus de pyrolyse permet également de trier certains déchets qui n’ont pas pu trier auparavant, générant du quartz et des métaux qui pourront connaître un nouveau cycle.
Pour le moment la machine mis à l’essai ne pourra retraiter qu’une infime partie des 600 tonnes de déchets urbains générés quotidiennement par la ville de Siem Reap, dont seulement la moitié est effectivement collectée. Pour Jean-Philippe LEPAGE, Directeur de Gaea Siem Reap, il s’agit d’une première étape avant de pouvoir éventuellement s’équiper