Un Cambodge sans plastique : un défi réalisable

Le 2 janvier, le ministère de l’Environnement a lancé une campagne nationale visant à débarrasser les routes nationales des déchets plastiques. Cette initiative suscite un espoir : celui d’un Cambodge préservé de cette pollution qui enlaidit ses paysages. Ce souhait figure parmi les priorités du pays en ce début d'année, car il est à portée de main.

Une remarque faite par une touriste occidentale ayant traversé le Cambodge en voiture illustre la gravité du problème. Bien qu’émerveillée par les temples, la culture et l’accueil chaleureux des habitants, elle a exprimé son incompréhension face à la saleté omniprésente. "Je ne comprends pas comment vous pouvez vivre dans un pays aussi sale", avait-elle déclaré, marquant un contraste frappant entre ses éloges et l’image finale qu’elle gardait : celle de routes jonchées de sacs plastiques.

Cette réalité ne peut être niée. La pollution plastique ne se limite pas à une dégradation physique de l’environnement ; elle affecte également le moral. Voir des paysages souillés par des déchets est non seulement déprimant, mais nuit aussi à l’image du Cambodge auprès des visiteurs étrangers. Une situation d’autant plus regrettable pour ceux qui aiment ce pays et souhaitent le voir valorisé.

Certains affirment que d’autres problèmes nécessitent une attention plus urgente. Toutefois, s’attaquer à la pollution plastique est un défi réalisable, accessible à tous. La solution ? Ramasser les déchets existants et, surtout, ne plus en jeter. Une action simple, mais puissante.

Fermez les yeux et imaginez un Cambodge débarrassé de ses déchets plastiques. Un pays où les routes sont propres, les paysages magnifiques et l’environnement préservé. Cette vision est atteignable, à condition que chacun joue son rôle.

Ensemble, faisons en sorte que ce rêve devienne réalité.

Avec l'aimable autorisation de Cambodianess, qui a permis la traduction de cet article et ainsi de le rendre accessible au lectorat francophone.