Paul Kitchingman expose au Raffles Le Royal de Phnom Penh

Après la Java Bleue à Kampot en mars, c'est au tour de l'hôtel Raffles Le Royal à Phnom Penh d'accueillir une exposition des œuvres de Paul Kitchingman, l'artiste anglais établi depuis 2018 au Cambodge.

Au côté des oeuvres à l'huile représentant le bord de la rivière de Kampot et les temples d'Angkor, et de quelques autres pastels, ce sont les aquarelles qui attirent particulièrement l'oeil : scènes de rues de Phnom Penh avec ses véhicules si typiques et l'architecture de ses vieils immeubles de l'époque coloniale, Palais Royal, Sisowath Quay au crépuscule ... les lumières brillent, pétillent, scintillent. La couleur est partout, à la fois présente et subtile, infinies nuances de gris, de rouge, de jaune.

 

Paul s’est mis très jeune à la peinture et a développé sa technique en autodidacte. Il a eu une longue période de voyage, Grèce, Malte, France, Italie, Turquie, pendant laquelle la peinture l'a accompagné. Il a ensuite passé 25 ans à vivre et à peindre dans la région des lacs de Cumbria dans le nord-ouest de l'Angleterre, un des rares territoires montagneux du pays, renommé aussi pour ses liens avec la poésie anglaise du début 19ème siècle. Une activité de menuisier en parallèle lui a assuré le support matériel. En 1994, à l'âge de 47 ans, ses aquarelles sont acceptées par la Société Royale des Peintres Aquarellistes d'Angleterre. Ses peintres préférés sont les impressionnistes, avec Turner en favori.

 

En juillet 2018 il est venu s'installer au Cambodge : la chaleur du pays et des gens, l'accueil d'une famille, des nouvelles amitiés, tout cela l'a convaincu de s'y installer. 

 

La peinture est sa passion, même si sa santé qui se fragilise l'empêche de pratiquer aujourd'hui son art autant qu'il aimerait.