Ce dimanche 3 avril, des coureurs du monde entier sont venus défier le froid pour parcourir les 21 km du semi-marathon de Berlin.
Ce dimanche 3 avril, à 09h55, rue du 17 juin à Berlin, Franziska Giffey tire en l’air avec un petit fusil. Pas de panique, ce n’est pas un coup d’Etat de la maire de Berlin mais le lancement du traditionnel semi-marathon !
Annulé en raison de la pandémie de Covid l’année dernière, plus de 20 000 participants motivés se sont présentés au départ de le course cette année, prêts à découvrir les 21km du parcours passant par Charlottenburg, Potsdamer Platz, l’église du Souvenir et la porte de Brandebourg.
Si la grande majorité des coureurs sont des amateurs, des sportifs professionnels ont participé à la compétition, comme Abel Kipchumba, le favori, Joshua Belet, Sheila Kiprotich Chepkirui ou encore Alex Kibet. Cette année le podium est 100 % kényan. Le sportif de 30 ans, Alex Kibet a franchi la ligne d'arrivée en 58:55 minutes, ratant le record de douze secondes. Il crée néanmoins la surprise en battant Abel Kipchumba, pressenti pour le titre, malgré un virage raté. Ses compatriotes Joshua Belet (59:53) et Abel Kipchumba (59:58) ont terminé deuxième et troisième. Chez les femmes, Sheila Chepkirui Kiprotich, 31 ans, a établi un nouveau record du parcours de Berlin avec un temps de 65:02.
Un semi-marathon riche en rebondissements et réussi malgré des températures glaciales.
Du côté des amateurs, la compétition est plus amicale. Les coureurs viennent d’un peu partout dans le monde, et en particulier d’Europe, pour participer à l’expérience berlinoise. Plus de 121 nations étaient représentées. C’est le cas d’Anthony, 28 ans, lyonnais, venu à Berlin exprès pour l’occasion. Très heureux d’avoir réussi sa course en moins d’une heure dix, son objectif, il arbore fièrement sa médaille. « C’est dommage il faisait un peu froid, surtout à la fin du parcours il y avait du vent et c’était dur de tenir le rythme. Mais sinon, c’était top, le parcours était très plat et permettait de découvrir la ville » déclare-t-il. Si le temps n’était pas au beau fixe, l’ambiance a réchauffé les cœurs. Comme beaucoup de coureurs, Anthony a partagé son expérience avec un petit groupe du même niveau, avec qui il « est resté tout le long » . « On s’est félicité à la fin dans une bonne ambiance » m’explique-t-il.
De même, le duo mère-fille des berlinoises Charlotte, 54 ans et Irène, 25 ans, ont adoré la course. Si ces dernières sont contentes de leur performance, ce n’est pas leur temps qui importe mais « la joie de faire l’événement ». « L’atmosphère est géniale, il y a vraiment beaucoup de monde, de la musique, des petits tambours, des personnes qui donnent des encouragements et même des cheerleaders ! » affirme gaiement Irène. A Berlin, le public encourage sans réserve les coureurs qui sont accueillis sur la ligne d’arrivée en grands vainqueurs peu importe s’ils sont premiers ou derniers.
Ce semi-marathon reste donc, malgré le froid, une course réussie et un événement à ne pas rater de la vie berlinoise, pour son parcours à travers la ville, et pour son atmosphère bon enfant.
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