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Retour sur le semi-marathon de Berlin 2022

Arrivée à la Porte de Brandebourg-compressedArrivée à la Porte de Brandebourg-compressed
© LPJ Berlin - Emma Voglimacci
Écrit par Emma Voglimacci Stephanopoli
Publié le 5 avril 2022, mis à jour le 5 avril 2022

Ce dimanche 3 avril, des coureurs du monde entier sont venus défier le froid pour parcourir les 21 km du semi-marathon de Berlin.

 

Ce dimanche 3 avril, à 09h55, rue du 17 juin à Berlin, Franziska Giffey tire en l’air avec un petit fusil. Pas de panique, ce n’est pas un coup d’Etat de la maire de Berlin mais le lancement du traditionnel semi-marathon !

 

Francizka Giffey lance le coup d'envoi
© SCC EVENTS - Sebastian Wells

 

Annulé en raison de la pandémie de Covid l’année dernière, plus de 20 000 participants motivés se sont présentés au départ de le course cette année, prêts à découvrir les 21km du parcours passant par Charlottenburg, Potsdamer Platz, l’église du Souvenir et la porte de Brandebourg.

 

Plan du parcours
© SCC EVENTS

 

Si la grande majorité des coureurs sont des amateurs, des sportifs professionnels ont participé à la compétition, comme Abel Kipchumba, le favori, Joshua Belet, Sheila Kiprotich Chepkirui ou encore Alex Kibet. Cette année le podium est 100 % kényan. Le sportif de 30 ans, Alex Kibet a franchi la ligne d'arrivée en 58:55 minutes, ratant le record de douze secondes. Il crée néanmoins la surprise en battant Abel Kipchumba, pressenti pour le titre, malgré un virage raté. Ses compatriotes Joshua Belet (59:53) et Abel Kipchumba (59:58) ont terminé deuxième et troisième. Chez les femmes, Sheila Chepkirui Kiprotich, 31 ans, a établi un nouveau record du parcours de Berlin avec un temps de 65:02.

Un semi-marathon riche en rebondissements et réussi malgré des températures glaciales.

 

Sheila Kiprotich Chepkirui vainqueur de la course femme
© SCC EVENTS - camera 4

 

Alex Kibet, vainqueur de la course homme
© SCC EVENTS - camera4

 

Du côté des amateurs, la compétition est plus amicale. Les coureurs viennent d’un peu partout dans le monde, et en particulier d’Europe, pour participer à l’expérience berlinoise. Plus de 121 nations étaient représentées. C’est le cas d’Anthony, 28 ans, lyonnais, venu à Berlin exprès pour l’occasion. Très heureux d’avoir réussi sa course en moins d’une heure dix, son objectif, il arbore fièrement sa médaille. « C’est dommage il faisait un peu froid, surtout à la fin du parcours il y avait du vent et c’était dur de tenir le rythme. Mais sinon, c’était top, le parcours était très plat et permettait de découvrir la ville » déclare-t-il. Si le temps n’était pas au beau fixe, l’ambiance a réchauffé les cœurs. Comme beaucoup de coureurs, Anthony a partagé son expérience avec un petit groupe du même niveau, avec qui il « est resté tout le long » . « On s’est félicité à la fin dans une bonne ambiance » m’explique-t-il.

 

Anthony, coureur.
© LPJ Berlin - Emma Voglimacci

 

De même, le duo mère-fille des berlinoises Charlotte, 54 ans et Irène, 25 ans, ont adoré la course. Si ces dernières sont contentes de leur performance, ce n’est pas leur temps qui importe mais « la joie de faire l’événement ». « L’atmosphère est géniale, il y a vraiment beaucoup de monde, de la musique, des petits tambours, des personnes qui donnent des encouragements et même des cheerleaders ! » affirme gaiement Irène. A Berlin, le public encourage sans réserve les coureurs qui sont accueillis sur la ligne d’arrivée en grands vainqueurs peu importe s’ils sont premiers ou derniers.

 

Charlotte et Irène, coureuses
© LPJ Berlin - Emma Voglimacci

 

Femme Pancarte encouragements
© LPJ Berlin - Emma Voglimacci

 

Femme Pancarte encouragements
© LPJ Berlin - Emma Voglimacci

 

Ce semi-marathon reste donc, malgré le froid, une course réussie et un événement à ne pas rater de la vie berlinoise, pour son parcours à travers la ville, et pour son atmosphère bon enfant.

 

 

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