Rencontre avec Frédéric Petit, député accessible des Français à l’étranger

C’est autour d’un verre, dans une ambiance intimiste et en présence de quelques soutiens et de citoyens intéressés, que le député s’est prêté à l’exercice ardu mais ô combien important du débat avec ses électeurs.
 

La guerre en Ukraine, un engagement évident, pris à bras-le-corps

Frédéric Petit a pris la parole pour exprimer ses opinions sur les sujets sensibles du moment. Celui qui représente les Français résidant notamment en Allemagne, en Hongrie, en Slovaquie ou encore en Pologne a naturellement commencé par l’actualité sur le front ukrainien. Un sujet qu’il a fait de sa priorité pour des raisons géographiques évidentes.

À travers un regard particulier, celui d’un député représentant des citoyens directement concernés par le conflit, Frédéric Petit a expliqué comment un élu des Français de l’étranger travaille avec une guerre à sa porte. Il a ainsi détaillé ses voyages en Ukraine, ses rencontres en Pologne et les discours qu’il porte en France pour inciter à l’action et mettre un coup d’arrêt à la guerre.

Parmi ses initiatives figure une pétition qui a atteint les 40 000 signatures, appelant l’État français à agir, notamment en déployant des moyens aériens et logistiques pour protéger le ciel ukrainien et les civils des attaques de drones russes.
 

Actualité nationale et regards franco-allemands

Sa prise de parole s’est ensuite portée sur la politique nationale et le vote de confiance du Premier ministre François Bayrou – également président du MODEM, parti auquel appartient M. Petit. Il a exprimé son soutien et affirmé qu’il donnerait sa confiance, qu’il justifie par l’indispensable besoin de stabilité afin de réaliser un budget et de se projeter sur des problématiques plus importantes, notamment à l’international.

Il a terminé en évoquant l’importance, mais aussi la complexité, de l’entente économique européenne, au moment où l’Allemagne affronte une grave crise industrielle et où les parlementaires français peinent à trouver un accord budgétaire. Tout au long de la réunion, Frédéric Petit a multiplié les comparaisons entre la situation allemande et la situation française, que ce soit sur le plan politique ou économique.

C’est aussi ce qui rend précieux le regard d’un député des Français à l’étranger, qu’on partage ou non ses idées.

Un moment d’échange convivial et constructif

S’en est suivie une discussion animée, une bière à la main, où les quelques personnes présentes ont eu la possibilité de prendre la parole, de poser leurs questions et d’exprimer leurs accords ou désaccords avec les propos de M. Petit. Le tout dans un climat apaisé et constructif.

Jusqu’à tard dans la soirée, celui-ci a tenu à répondre, éclairer et débattre avec les personnes présentes, donnant un vrai sentiment de proximité avec l’élu. Une chose à laquelle on ne s’attend pas forcément de la part d’un député dont la circonscription concerne plus d’une dizaine de pays. Il a ainsi répondu à des questions sur différents sujets européens, climatiques et économiques, le tout en français… et en allemand.

Cette rencontre plaisante n’a rien d’exceptionnel pour autant. En effet, M. Petit est un député qui se veut proche de son électorat. Et Berlin, étant la ville de sa circonscription où vivent le plus de ressortissants français, est sans doute l’endroit où vous aurez le plus de chances de le croiser d’ici la fin de son mandat !

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