Chaque année, plusieurs dizaines de kilogrammes de déchets sont retirés à intervalles réguliers sur les voies des transports berlinois.
Des bouteilles d’alcool, aux capsules de bière et aux mégots de cigarette en passant par les emballages alimentaires, ces ordures encombrent les voies de la S-Bahn. A tel point que cela devient problématique pour la BVG et pour les réseaux de transports.
Une absence de solution pour nettoyer les voies
Si les déchets ont toujours été présents, l’état des voies s’est dégradé depuis que la machine de nettoyage de la S-Bahn est tombée en panne en 2021. La situation n’a alors fait que s’empirer.
A la place de la machine, c’est la « Vakmobile », invention française, qui est utilisée. C’est une sorte de voiture au coffre pouvant stocker les déchets et qui permet de désencombrer les voies tant bien que mal.
Cependant, cette solution temporaire perdure plus longtemps que prévu. Un nouveau véhicule de nettoyage devrait être disponible après 2026.
Les possibles portes de sortie face à ce problème
Actuellement, la BVG déclare dépenser plus de 500.000 euros chaque année en frais de nettoyage : cette somme astronomique pénalise la société.
De plus, la présence d’ordure peut affecter la fluidité du trafic et se répercuter sur les usagers des services – d’où la nécessité d’agir !
L’idée d’une réponse politique est envisagée, notamment grâce à l’aide du Sénat. Des négociations avec l’ancien Sénat étaient en effet en cours.
La Berliner Stadtreinigung, responsable de la gestion des ordures ménagères, émet la possibilité d’apporter son aide à la BVG.
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