Jets de peinture sur des œuvres et monuments : ces actions divisent l'opinion. Entre urgence climatique et provocation, sont-elles vraiment le seul moyen de se faire entendre ?
On les voit de plus en plus, ces jets de peinture orange sur de grands chefs-d'œuvre de l'art ou sur des monuments emblématiques. Récemment, Lili Gomez et Regina Stephan, toutes deux issues du groupe de protection du climat Dernière génération, ont été acquittées après avoir aspergé de peinture les piliers de la porte de Brandebourg dans le centre de Berlin, il y a déjà 14 mois de cela. Un geste qui s'inscrit dans une série d'actions similaires à travers l'Europe.
Ces actes de protestation, qui visent à attirer l'attention sur la crise climatique, font l’objet d'une couverture médiatique qui dépasse les frontières. En France, la pyramide du Louvre, de même que la porte du ministère de l’Agriculture à Paris, ainsi que les plus grands tableaux comme La Joconde, Les Tournesols de Van Gogh, Les Coquelicots et Les Meules de Monet, ont été aspergés de cette purée orange, le tout dans un contexte où les réseaux sociaux amplifient chaque geste.
Ces actions divisent l'opinion publique : certains les voient comme des appels à l'urgence climatique, d'autres les jugent comme un vandalisme intolérable. Jusqu'où peut-on aller pour faire entendre un message ? Peut-on tout laisser passer au nom de la cause ? Ces actes sont-ils une révolte silencieuse ou une simple provocation ?
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