Approuvée et financée par le ministère de la santé, une importante étude sur le traitement du cancer du poumon microcytaire associant l'immunothérapie à la chimiothérapie est testée dans cinq hôpitaux andalous dans lesquels plus de cent patients ont été traités.
Une maladie difficile à traiter
Le cancer du poumon microcytaire ou à petites cellules représente environ 12 % de tous les cas de cancer. Maladie fréquente chez les fumeurs de plus de 60 ans, il s'agit de l'une des tumeurs pulmonaires les plus agressives et qui est difficile à traiter. Selon la Société espagnole d'oncologie médicale, le cancer du poumon était l'un des plus diagnostiqués dans le monde en 2020, d'où l'importance de cette étude et de l'approbation de cette nouvelle thérapie.
La #inmunoterapia para el #cáncerdepulmón microcítico, el más agresivo, llega a la sanidad pública tras 30 años sin avances terapéuticos.@gecp_org @roche_eshttps://t.co/iTrPcwLLmM
— EFEsalud (@efesalud) October 2, 2021
Des résultats encourageants
L'approbation de ce traitement et ses résultats encourageants représentent la première amélioration en 30 ans pour les patients qui, jusqu'à présent, ne disposaient que de la chimiothérapie. En effet, cette thérapie nouvelle, atteint une survie globale de deux ans pour 22% des cas. Auparavant, c’était inférieur à 6 %.
L'étude est déjà appliquée dans plusieurs hôpitaux en Europe et aux États-Unis. En Espagne, 36 hôpitaux sont concernés, dont cinq en andalousie : la Virgen del Rocío, le Regional de Málaga, la Virgen de la Victoria, Valme et l'Hospital de Jaén.
Se acaba de aprobar en España la primera inmunoterapia, Tecentriq (atezolizumab), para el cáncer de pulmón microcítico (CPM) o de células pequeñas. Un subtipo de tumor con un crecimiento agresivo y pronóstico desfavorable, sin mejoras en mucho tiempo. https://t.co/7pfZWaEPs2
— Manuel Muro (@manuelmuro5) September 30, 2021