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Couvre-feu, mobilité, réunions...On ne change rien...

La Cafeteria Flor à MalagaLa Cafeteria Flor à Malaga
Cafetería FLOR, Paseo Reding,14, Malaga
Écrit par lepetitjournal.com Andalousie
Publié le 7 avril 2021, mis à jour le 8 avril 2021

Pour faire face à la tendance "à la hausse" de la pandémie, l'Andalousie a décidé de maintenir, pour deux semaines supplémentaires, les restrictions actuellement en vigueur dans la communauté. De fortes critiques, cependant, concernant la question des masques obligatoires sur les plages.

Maintien des mesures

L'Andalousie maintiendra donc, pour encore deux semaines, les restrictions actuelles, soit:

  • la fermeture des magasins et des restaurants à 22h30, 
  • le couvre-feu à 23h00, jusqu’à 6h du matin,
  • la fermeture des provinces comme de la communauté 
  • la limitation des réunions à un maximum de six personnes en plein air et à quatre personnes dans les espaces intérieurs.

De même, restent fermées les communes dont le taux d’infection dépasse 500 cas pour 100.000 habitants en 14 jours, et le niveau d'alerte 4 grade 2 (qui implique l'arrêt des activités non essentielles) sera appliqué dans les communes dont l'incidence dépasse 1000 cas pour 100.000 habitants en 14 jours. Toutefois, dans les communes de moins de 1500 habitants, une évaluation spécifique des risques sera effectuée par leurs comités territoriaux.

De légers aménagements 

Le comité d'experts a également proposé des adaptations de certaines des mesures. Ainsi, l'heure de fermeture des commerces et activités sera modifiée à 20h00 dans les localités de niveau 4 classe 1 (au lieu de 18h00 comme l’établissait l'article 3 de l'ordonnance 8 novembre 2020). 

 

Ce jeudi est publié au Journal officiel de la Junta de Andalucía (BOJA) les décisions prises par le comité d'experts ce mercredi et qui entrent en vigueur à partir de minuit ce vendredi 9.

Le ministre de la Santé reste prudent

Le ministre de la Santé, Jesus Aguirre, a expliqué que le comité d'experts avait pris la décision de garder la plupart des mesures prises il y a quelques semaines par la "légère tendance à la hausse" des cas d’infections dans la communauté.

Après l'évaluation par les experts de la situation épidémiologique actuelle et compte tenu de la légère tendance à la hausse des cas, il a été décidé de ne pas modifier la grande majorité des mesures adoptées il y a quinze jours

Le ministre de la Santé a ajouté qu'une évaluation de la situation sera faite chaque semaine et que le comité d'experts se réunira dans deux semaines mais, si nécessaire, en fonction de l'évolution de la pandémie, il sera convoqué la semaine prochaine.

Un point clair sur l’obligation du masque sur les plages 

Le décret sur le port obligatoire de masques sur les plages et les piscines, ainsi que dans tout espace public, a suscité un grand malaise dans certaines communautés. L’Andalousie rejette ouvertement cette directive -déjà publié dans le BOE- qui oblige l'utilisation du masque sur une plage à tout moment, même sous un parasol au soleil. "C'est un non-sens absolu" a condamné le ministre de la présidence, de l'administration publique et de l'intérieur de la Junta de Andalucía, Elías Bendodo. Pour la Junta, le décret du gouvernement est "un moyen clair de faire fuir le tourisme". 

Nous nous y opposons! Nous voulons faire comprendre que notre engagement envers le secteur du tourisme passe aussi par l'application du bon sens et en Andalousie, nous n'acceptons pas cette ligne directrice

Le ministre Elías Bendodo a demandé à l'exécutif espagnol de reconsidérer sa position. "Nous demandons de rectifier et d'appliquer la même règle que l'année dernière... et je suis convaincu, par bon sens, que cette question sera abordée demain", a-t-il ajouté.

Et sur la fin de l’Etat d’Alarme...

Le Président Andalou, Juanma Moreno, a aussi critiqué, lors de sa visite à Cadiz, la proposition du gouvernement central de mettre fin à l’Etat d’Alarme en mai prochain, jugeant que cela peut être un facteur de risque dans la période actuelle, alors que les cas sont en augmentation. Le Président pense qu’une telle décision devrait être prise - et débattue - par l’ensemble des communautés.

 

 

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