Le nouveau Premier ministre Keir Starmer inscrivait dans son programme une relance économique pour le début d’année 2025. Dans un discours à Downing Street, ce 27 août, il a évoqué un budget “douloureux” attendu pour octobre et de nombreux sacrifices à faire.
Ce n’est sûrement pas les débuts qu’il imaginait à la tête du Royaume-Uni. Sir Keir Starmer a prononcé, ce 27 août, un discours à Downing Street pour présenter ses plans de gouvernement avant la reprise du Parlement la semaine prochaine, après la pause estivale.
Plusieurs sujets ont été évoqués, notamment la hausse d'impôts que le Premier ministre et le Chancelier envisagent. Il répond avoir “été clair lors de l'élection” que l'impôt sur le revenu, les cotisations sociales et la TVA “n'augmenteront pas”. Il souligne que les plans du Labour étaient “entièrement financés et chiffrés”, mais qu'il n'avait pas prévu le trou noir laissé par les conservateurs dans les finances publiques. Concernant les coupes dans les paiements pour le carburant d'hiver, il explique qu'il “ne voulait pas traiter” la question, mais insiste sur la nécessité de réparer le NHS, les infrastructures et les écoles, qui sont tout aussi vitales pour les retraités.
Décisions “impopulaires” et “budget douloureux” pour la fin d’année 2024
Le Premier ministre annonce des décisions “impopulaires” et un “budget douloureux” pour le mois d’octobre 2024. Il prévient que la situation se détériorera avant de s'améliorer et que des choix devront être faits, comme la suppression des paiements pour le carburant d'hiver pour certains retraités, qu'il juge “indispensable pour redresser les finances publiques”. Le Premier ministre reconnaît qu'il demandera des “sacrifices importants” au public, avec une présentation du budget pour le 30 octobre.
Il faudra accepter une douleur à court terme pour un bien à long terme”
"La situation est pire que prévu et la pourriture est profonde". Le Premier ministre affirme avoir découvert un « trou noir » de 22 milliards de livres dans les finances publiques.
La sécurité, enjeu majeur du mandat de Keir Starmer
Le Premier ministre aborde également les “scènes choquantes” des émeutes qui ont secoué le Royaume-Uni en août, attribuant cela à une “minorité insensée de voyous”. Selon lui, “le crime a des conséquences”, et ces événements sont révélateurs de la dégradation des conditions de sécurité au cours des 14 dernières années.
Lors d’une série de remerciements, Sir Keir Starmer affirme que son gouvernement travailliste a accompli plus en sept semaines que “le précédent gouvernement en sept ans. Malgré cela, le changement ne se produira pas du jour au lendemain”.
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