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Covid-19 : les contaminations repartent à la hausse au Royaume-Uni

Le métro londonien alors que les contaminations de Covid-19 repartent à la hausse au Royaume-UniLe métro londonien alors que les contaminations de Covid-19 repartent à la hausse au Royaume-Uni
Laurent Colin
Écrit par Colin Porhel
Publié le 23 juin 2022, mis à jour le 23 juin 2022

En Angleterre, une personne sur 50, soit 1,13 million de citoyens, était infectée par le virus la semaine du 6 juin, selon les derniers chiffres publiés par l’ONS. Un ratio qui grimpe à une personne sur 30 en Écosse.

 

Oui, le Covid-19 est toujours bien présent. Les infections augmentent dans les quatre nations du Royaume-Uni, provoquant une recrudescence des malades admis à l’hôpital. En Angleterre, le nombre de patients acceptés dans un établissement de santé pour cause de Covid-19 est en hausse de 50% entre le 2 juin et le 17 juin dernier, selon les données du gouvernement britannique. Des chiffres qui restent toutefois inférieurs à ceux observés au début de l’année, quand une personne sur 13 avait contracté le virus.

 

« Il est possible que nous continuions à voir une certaine augmentation de la prévalence de l'infection dans les semaines à venir et, par conséquent, une augmentation des hospitalisations, bien que les sous-variants BA.4 et BA.5 ne semblent actuellement pas entraîner de risques plus importants qu’auparavant. Cela nous rappelle toutefois que la pandémie de Covid-19 n'est pas terminée », a affirmé Azra Ghani, épidémiologiste à l’Imperial College.

 

La vaccination des personnes âgées au cœur des préoccupations

Pour tenter d’endiguer ce nouveau rebond épidémique, les scientifiques insistent sur la nécessité d’accélérer la campagne de vaccination chez les citoyens les plus à risque. À la date du 20 juin, 20% des personnes âgées de 75 ans ou plus avaient reçu une quatrième dose de vaccin.

 

Un message porté notamment par Adam Finn, professeur à l’Université de Bristol. « Tout ce que nous pouvons faire pour persuader les plus de 75 ans et les personnes appartenant à des groupes à risque d'obtenir leur quatrième dose maintenant - étant donné le nombre croissant de cas et d'hospitalisations - ne peut être qu'une bonne chose », a-t-il déclaré avec conviction.