Avant de faire construire en Espagne, tâtez le terrain !
Terrain agricole, terrain urbain, terrain protégé, terrain rustique : si vous vous êtes déjà interrogé sur l’achat d’un lopin de terre en Espagne, vous vous serez sûrement déjà confronté à ces différentes typologies de sols qui soyons francs, ne sont claires pour personne ! J’achète en Espagne s’est rendu sur le terrain.
Les terrains urbains ou « Urbanizable»
On qualifie un sol comme étant « urbain » à partir du moment où il répond à deux critères :
· S’il dispose d’un réseau de distribution et d’évacuation des eaux et de distribution d’électricité
· S’il s’agit d’un terrain constructible (c’est à dire un terrain avec un sol stable, conforme à toutes les réglementations urbaines de la commune où il est situé).
Cette catégorie de sol est donc évidemment la plus chère, le prix est au mètre carré étant en moyenne 10 à 20 fois plus élevés selon les zones et les terrains.
Attention, toutefois aux sols urbains « non consolidés ». Il s’agit d’un type de terrain nécessitant encore quelques derniers travaux de réaménagements pour être considérés comme constructibles. Renseignez-vous avant l’achat car ce sol aura sûrement besoin de l’approbation d’un plan par différents propriétaires, qui devrait ensuite être présenté en mairie. Prudence donc sur ces terrains avec lesquels des projets ont parfois été paralysés pendant plusieurs années pour des raisons avant tout administratives…
Les terrains dits « rustiques »
Les sols dits « rustiques », souvent aussi connu comme sol non urbain, sont ceux comportant une particularité justifiant leur protection. Il peut s’agir de terres agricoles, des terrains d’élevages, des zones forestières, historiques, archéologiques, culturelles, ou réservées aux bâtiments de services publics.
Peut-on construire sur un terrain « rustique » ?
De manière générale, la réglementation est stricte : il n’est pas permis de construire sur des terres dites « rustiques ». Le registre de la propriété surveille par voies aériennes les éventuelles nouvelles constructions et peuvent ordonner la destruction de toute piscine ou bâtiment non autorisé. Cependant, comme en France avec le Coefficient d’Occupation des Sols (COS), chaque commune a ses propres particularités. Ainsi, si le projet présenté en mairie par un architecte est conforme aux planifications urbanistiques municipale et régionale, une licence pourrait vous être accordée. Celle-ci vous permettrait par la suite d’obtenir un permis de construire. Enfin sachez que tout ceci présente un coût. Le prix de cette licence par exemple, est un pourcentage calculé sur le budget des travaux du projet en question. S’ajouteront d’autres droits et taxes devant être enregistrés au registre de la propriété.