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Marc Abensour - L'Année de l’innovation, un bilan au-delà des attentes

Année de l'innovation, Bilan, France, SingapourAnnée de l'innovation, Bilan, France, Singapour
@ Ambassade de France
Écrit par Laetitia Person
Publié le 10 mars 2019, mis à jour le 10 mars 2019

Plus de 60 évènements, 20 accords signés, une douzaine de visites de ministres… Alors que la France et Singapour s’apprêtent à clôturer, vendredi 15 mars au soir, l’Année de l’innovation entre les deux pays, Marc Abensour, ambassadeur de France à Singapour, revient sur cet événement majeur qui a mobilisé les deux pays.

 

Avant d’aborder plus précisément le bilan de l’Année de l’innovation entre la France et Singapour, vous souhaitez revenir sur les origines de la création de cette initiative…

Marc Abensour : Oui, à mon arrivée à Singapour il y a deux ans, j’ai été frappé par le déficit d’image dont souffrait notre pays en matière d’innovation. Aux yeux des acteurs locaux, les Français n’appartenaient pas à la sphère innovante, au même titre que les États-Unis, Israël, le Royaume-Uni ou même des pays d’Europe du Nord… L’Economic Development Board (EDB), pour les entreprises étrangères désireuses de s’implanter et de se développer à Singapour, apporte autant d’importance à leur capacité à développer de l’innovation à Singapour qu’au volume de leurs investissements.

 

Et pourtant nous disposons d’atouts puissants car de nombreux acteurs français de l’innovation sont présents à Singapour. Tout l’écosystème est fortement représenté avec plus de 800 entreprises recensées, des centres de R&D et des organismes de recherche. Par exemple, le CNRS soutient quatre laboratoires conjoints de recherche, liés à la biomécanique, les nanotechnologies, la physique quantique et l’imagerie en relation avec des problématiques Internet of Things (IoT). Le CEA va bientôt ouvrir un laboratoire conjoint avec la NTU, et l’INSERM a des chercheurs implantés dans les grandes universités et les centres de recherche. Les grands établissements d’enseignement supérieur sont là : ESSEC, INSEAD, EDHEC, HEC, SciencesPo, etc. Pourtant, malgré cette présence et ces atouts indéniables, l’innovation française ne s’imposait pas comme une référence et notre image restait surtout associée à la culture et à la gastronomie. Nous devions inverser cette tendance et répondre à un double enjeu : améliorer la visibilité et l’attractivité des Français sur le spectre de l’innovation et renforcer les synergies entre tous ces acteurs, tant français que singapouriens.

 

La visite d’État de l’ancien président de la République François Hollande a été décisive. Pourquoi ?

Cette visite a été l’élément déclencheur de l’Année de l’innovation. Elle a créé une dynamique  pour ensuite décliner une série d’initiatives. L’Année de l’innovation a été inaugurée, en janvier 2018, par S. Iswaran, ministre du Commerce et de l’Industrie, et par Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, accompagnée d’une délégation impressionnante d’acteurs clés de la recherche française. Quelques mois plus tard, le Premier ministre Lee Hsien Loong était l’invité d’honneur de la France lors des festivités du 14 juillet. Cela n’aurait pu se faire sans l’impulsion de l’Année de l’innovation.

 

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Comment avez-vous procédé pour passer de la dynamique à des actions concrètes ?

Nous avons établi une feuille de route avec le ministère des Affaires étrangères et celui du Commerce et de l’Industrie. Très concrètement, nous avons défini des objectifs communs et identifié les évènements existants sur lesquels nous pouvions développer des modules en lien avec l’Année de l’innovation. Nous avons été chanceux car 2018 a été très riche en forums et autres salons internationaux : Air Show, World Cities Summit, FinTech Festival, Switch, etc. Beaucoup d’évènements ont également été conçus en marge de ces rendez-vous globaux. À chaque fois, le même mot d’ordre : montrer la présence française, valoriser son expertise et nouer des partenariats.

 

A-t-il été facile de mobiliser les équipes ?

L’année de l’innovation a été un excellent outil pour mobiliser les équipes de nos deux pays. Nous nous réjouissons aujourd’hui de la première participation de Singapour au salon VivaTech à Paris en mai 2018, qui n’était pas d’emblée acquise. La visite du ministre S. Iswaran à VivaTech a été déterminante. C’est là qu’a été prise la décision d’ouvrir des programmes Global Innovation Alliance (GIA) à Paris. Parce qu’il optimise l’internationalisation de l’écosystème singapourien, un GIA est une structure majeure. Jusqu’à présent, il n’en existait qu’en Chine, en Thaïlande et en Indonésie. Le GIA de Paris est le premier en Europe, le signal est fort. L’objectif est que le GIA et la French Tech œuvrent ensemble et deviennent des plateformes de référence pour les start-ups souhaitant se projeter en Asie ou en Europe.

 

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Après VivaTech, l’appropriation du côté singapourien a été un succès. Ils se sont emparés de ces outils et ont sollicité tous les acteurs locaux avec lesquels nous avons travaillé au quotidien : les agences publiques (EDB, Enterprise Singapore, SG Innovate, etc.), les universités (NUS, NTU) et les organismes de recherche (National Research Foundation, A*Star, etc.). La coordination s’est mise en place facilement et la feuille de route a été mise en œuvre.

 

L’une des premières actions du côté de l’ambassade a été de structurer la communauté tech française. Pourquoi ?

L’enjeu était d’arriver à déployer des outils pour construire un écosystème pérenne pouvant fonctionner sans l’accompagnement de l’ambassade. La French Tech s’est imposée naturellement et nous avons bénéficié de l’aide d’un expert technique international (ETI) pour renforcer cette communauté, la structurer et la professionnaliser. Notre objectif ? Intégrer la French Tech Singapour dans l’écosystème local et régional par une mise en réseau avec les autres communautés en Asie. Parallèlement, nous avons créé le French Lab qui fédère les scientifiques et les chercheurs français. L’idée est de les faire interagir entre eux et avec la French Tech, de les faire contribuer à la mobilité des Singapouriens vers la France et de mettre en place des passerelles pour favoriser l’entreprenariat.

 

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L’objectif étant de renforcer la coopération scientifique et la recherche ?

Oui, il s’agit d’éléments structurants pour nos deux pays. Un comité conjoint pour la science et l’innovation, voulu par les ministres compétents singapourien et français, est en cours de création. Il s’agit d’une plateforme pérenne associant les principaux acteurs (grands organismes de recherche, universités et entreprises), chargée de développer une stratégie commune de coopération scientifique et technologique et d’examiner la translation de la recherche scientifique vers le monde industriel (partenariat public/privé, entrepreneuriat, échange de talents, etc.).

 

L’innovation, c’est très large. Est-ce que des sujets majeurs ou des domaines spécifiques ont émergé ?

Six domaines prioritaires de coopération avaient été identifiés en amont : la ville intelligente et durable, la Fintech, la santé et biotech, l’aéronautique et l’espace, les start-ups et les technologies émergentes, l’éducation et la formation continue. Au-delà de la structuration de la communauté French Tech à Singapour et des accords de synergie entre nos deux écosystèmes d’innovation que j’ai déjà évoqués, deux autres axes majeurs ont émergé : la recherche, l’enseignement supérieur et la culture d’une part, et la défense, la sécurité et l’espace d’autre part.

 

Quelles ont été les réalisations concrètes ?

Dans le domaine de l’économie circulaire, un laboratoire conjoint Singapore CEA Alliance for Research in Circular Economy (SCARCE) a été créé. Cogéré par le CEA et la NTU, avec le soutien de la National Environment Agency (NEA), sa mission est de développer des solutions innovantes pour le recyclage des déchets électriques et électroniques.

 

Sur l’espace, le CNES et l’EDB vont lancer une étude de faisabilité pour le développement conjoint d’un mini-satellite d’observation de la terre

 

Dans le domaine de la défense et de la sécurité, des synergies se mettent en place autour des nouvelles technologies spatiales. Les PME de défense sont associées à la démarche et travaillent notamment sur des problématiques liées à l’intelligence artificielle, la mobilité urbaine et l’IoT. Sur la partie sécurité intérieure, L’objectif est de faire coopérer les ministères de l’Intérieur de nos pays sur des thématiques communes : équipements des forces de police, méthodes d’identification par l’ADN, vidéo surveillance, IA, etc. 

 

La santé est un domaine dans lequel la France fait la différence. Nous sommes en capacité de montrer notre connaissance de l’environnement dans sa globalité. Nous bénéficions de praticiens, de centres de recherche, de laboratoires, d’entreprises et nous maîtrisons les politiques de santé publique. Ce continuum nous permet de nous démarquer par rapport à nos concurrents. Plus concrètement, une plateforme Smart Health Club a été mise en place par la Chambre français de commerce à Singapour, adaptée aux besoins de chaque utilisateur, et Martin Hirsch a fait le déplacement à deux reprises pour aborder la question de la coopération hospitalière.

 

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Nous avons également valorisé l’innovation à travers la culture. La réalité virtuelle nous a permis d’être au croisement de l’artistique et des nouvelles technologies. Un séminaire Malraux a été organisé en mars 2018 dédié à l’utilisation des nouvelles technologies dans l’ingénierie culturelle et l’attraction des nouveaux publics. La présidente du Château de Versailles et les responsables des grandes institutions culturelles françaises étaient présents. C’est lors de ce séminaire que nous avons notamment décidé de monter Virtually Versailles qui a été créé en quatre mois. Il s’agissait de la première exposition internationale, consacrée à l’histoire du château, des jardins et des collections de Versailles, entièrement conçue au moyen d’outils numériques et de technologies innovantes (réalité virtuelle, visualisation à 360°, reconstitution 3D, etc.).

 

Dans le domaine de l’éducation, la France s’est inspirée de la méthode singapourienne et a lancé des ateliers spécifiques sur l’enseignement des mathématiques. L’ambition est de poursuivre la démarche et de multiplier les échanges à haut niveau. Le ministre de l’éducation singapourien se rendra prochainement en France pour approfondir cette collaboration. Des cycles de conférences scientifiques de prestige vont bientôt être présentés ici, en lien avec la Sorbonne, l’ENS et le Collège de France.

 

Des Cercles de l’innovation ont été créés. Sur une problématique spécifique, nous invitons trois intervenants, issus du secteur privé, du milieu de la recherche ou universitaire et de la sphère institutionnelle singapourienne, à échanger avec des experts du même domaine. Une dizaine de conférences a ainsi été organisée sur des sujets aussi variés que l’IA, la Smart mobility, le transport maritime, le Cloud Computing, etc. Elles sont très utiles car elles nous donnent un mapping des différents experts sur Singapour et visent à terme à générer des partenariats.

 

Dans le cadre du programme Global Innovation Alliance, un appel à projets a été lancé pour développer en 2019 des partenariats technologiques entre entreprises singapouriennes et françaises, financés conjointement par Bpifrance et Enterprise Singapore (ESG) dans des secteurs qui présentent le plus de potentiel pour nos deux marchés.

 

Avez-vous perçu des différences entre la France et Singapour sur la façon d’aborder l’innovation ?

Notre approche est similaire. Nous partageons les mêmes valeurs autour de l’innovation, à savoir la promotion d’une innovation responsable et inclusive. Différentes initiatives ont été lancées dans ce sens. Le Women’s Forum, ouvert par la présidente de Singapour, Halimah Yacob, en présence de Clara Gaymard, Chiara Corazza et deux ministres singapouriennes, Sim Ann et Grace Fu, a mis en exergue la problématique de la parité dans l’innovation. Quant à l’initiative FrenchTech4Good, elle s’est concentrée sur l’approche réglementaire. Notre volonté est de maintenir la cohésion sociale, de laisser la disruption s’exprimer sans remettre en cause les équilibres ou accroître les disparités. Cela ne sera possible qu’avec des normes pour encadrer cette innovation. Par ces actions, nous essayons de définir des modèles de référence. Une parfaite illustration est la feuille de route conjointe sur l’innovation numérique, la gouvernance de l’internet et la cybersécurité, adoptée par Emmanuel Macron et Lee Hsien Loong. C’est un acte important prônant la confiance, la sécurité d’internet et la protection des données individuelles. Notre volonté est d’amener Singapour à déployer des mécanismes en adéquation avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD), adopté par l’Union européenne en mai 2018. Le RGPD est en passe de devenir un standard international, la Commission européenne a engagé des discussions avec le Japon et la Corée du Sud. Singapour doit également faire partie des discussions. C’est essentiel car le cadre règlementaire qui sera adopté par Singapour aura vocation à être partagé par l’ensemble des pays de l’Asean.

 

Quel est l’apport pour la France et Singapour ?

L’apport est considérable des deux côtés. Tous ses sujets, souvent transversaux, ont renforcé le travail entre les services et créer de nouvelles synergies. L’ensemble des acteurs français au sein de l’écosystème singapourien a également été mobilisé. Cette dynamique est à la base d’un continuum entre la recherche, les entreprises et les établissements d’enseignement supérieur. Certaines entreprises ont compris d’emblée que l’Année de l’innovation s’inscrivait dans une démarche ambitieuse et structurante, à l’instar d’AXA, ENGIE ou Thalès. Thalès, par exemple, a organisé un séminaire « Safe, Secure and Smart Skies » avec une approche prospective très forte. Beaucoup d’entreprises ont ouvert des centres d’innovation, renforçant la visibilité de la démarche. C’est en devenant des partenaires de l’innovation que l’écosystème est accessible, y compris les universités et les centres de recherche, etc. C’est ce qui fait la différence.

 

Vous allez officiellement clôturer l’Année de l’innovation le 15 mars. Quelle est la prochaine étape ? Est-ce que toutes les actions déployées vont maintenant évoluer sans le soutien de l’ambassade ?

C’est un effort constant d’accompagnement. L’ambassade a donné l’impulsion, certaines structures doivent maintenant vivre seules. Il reste néanmoins de nombreux sujets sur lesquels nous allons continuer à travailler ensemble.

 

Le bilan est par conséquent très positif ?

Je ne m’attendais pas à autant de résultats. La France est aujourd’hui identifiée comme un acteur majeur de la Tech et de l’innovation dans l’écosystème local. Deux facteurs sont à l’origine de cette réussite : l’appropriation par tous les acteurs de l’écosystème, français et singapouriens, sans lesquels rien n’aurait été possible, et un soutien politique sans faille.

 

Le point de vue des chefs de service de l'ambassade de France à Singapour

 

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 Frédéric Kaplan, chef du Service économique régional pour les pays de l’ASEAN : « Quelques exemples des réalisations significatives de l'année de l'innovation pour le service économique régional : la France a officiellement lancé la communauté French Tech Singapour, avec plus de 600 membres, et Business France et French Tech Singapour ont mis en place un programme pour aider les start-ups françaises à pénétrer les marchés de l'ASEAN. Parallèlement, Singapour a décidé l’implantation à Paris d’une antenne du programme singapourien « Global Innovation Alliance », suite au succès de la participation singapourienne au salon Vivatech de mai 2018, pour accompagner plus d’entreprises singapouriennes vers la France et l’Union européenne ».

 

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 Anthony Chaumuzeau, Conseiller de coopération et d’action culturelle : « L’Année de l’innovation aura permis d’ouvrir de nouveaux domaines de coopération scientifique (intelligence artificielle, économie circulaire, santé, etc.), de structurer la communauté des chercheurs académiques et industriels français à Singapour (French Lab Singapore et Cercles de l’Innovation) et de rapprocher les grandes universités françaises et singapouriennes (PSL/NTU, USPC/NUS, SU/NTU, etc.). Lors de la clôture de l’Année de l’innovation, plusieurs initiatives seront lancées : la mise en œuvre du Comité pour la science et l’innovation entre la France et Singapour afin de développer une stratégie commune de notre coopération scientifique et technologique ; le lancement du programme de bourses de stage « France Excellence », à destination des étudiants singapouriens, cofinancé par les entreprises françaises, et la création d’un cycle de conférences scientifiques de haut niveau avec le soutien du Collège de France et de la National Research Foundation ».

 

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 Marianne Wlassewitch, Area Manager – ASEAN pour Bpifrance : « L’Année de l’innovation a permis de donner naissance à un partenariat solide entre Bpifrance et Enterprise Singapore. C’est un véritable outil pour les entreprises françaises qui souhaitent se développer à Singapour puis dans la région. En effet, il facilite les collaborations technologiques en apportant financement et réseau. À ce jour, 31 entreprises sont intéressées, dans des secteurs clefs pour nos deux pays tels que l’IA, l’énergie et la cybersécurité. Trois dossiers sont déjà en cours de finalisation ».

 

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 Yann Le Goff, Attaché régional de la sécurité intérieure : « En matière de sécurité intérieure, l’Année de l’innovation aura été marquée par l’aboutissement de la volonté, pour nos deux pays, de concrétiser un partenariat dans le domaine des sciences et des technologies, à travers la signature, en avril 2018, d’un accord international par les deux ministres de l’Intérieur. C’est autour de domaines tels que la vidéo analytique, l’intelligence artificielle, ou bien encore les radiocommunications sécurisées et miniaturisées, que des équipes de recherche mixtes imagineront des outils au service de la sécurité intérieure. Le but est de permettre, dans les cinq prochaines années, aux policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers de bénéficier des dernières technologies adaptées à leurs activités. C’est la première fois qu’un tel partenariat stratégique, portant sur un domaine à haute valeur ajoutée, est signé entre la France et un autre pays. Il a également vocation à déboucher sur des alliances public-privé ».

 

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Rappel des objectifs

À l’occasion de la visite d’État de l’ancien président de la République François Hollande à Singapour, en mars 2017, Singapour et la France ont décidé de déclarer 2018, Année de l’Innovation (Year of Innovation – YoI), énoncée dans le cadre d’une déclaration conjointe sur l’innovation du président français et du Premier ministre Lee Hsien Loong.

Les deux pays ont décidé d’intensifier leur coopération en matière d’innovation afin de développer un partenariat stratégique et en reconnaissance du fait que l’innovation est un moteur de transformation des économies et des sociétés.

 

Les objectifs de l’année conjointe de l’innovation étaient les suivants :

> Renforcer la collaboration entre les écosystèmes d’innovation français et singapourien en élargissant la base d’acteurs et de parties prenantes ;

> Encourager la tenue d’événements et d’activités en France et à Singapour qui pourraient faciliter la réalisation de nos objectifs en matière d’innovation, en se concentrant notamment sur les secteurs prioritaires qui présentent des opportunités de synergies et partenariats ;

> Poser les bases pour renforcer notre coopération bilatérale dans le domaine de l’innovation au-delà de l’année conjointe de l’innovation.

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