Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

La France ne veut pas de viande latino-américaine

mercosur UE viandemercosur UE viande
Écrit par Perrine Bernard
Publié le 27 mai 2019

Ernesto Araújo, ministre des Relations extérieures du Brésil, est actuellement à Paris pour participer à une réunion avec l’organisation et la coopération du développement économique (OCDE). Dans le cadre de cette rencontre, la question sur les accords entre le Mercosur et l’UE a été soulevée avec la commissaire Européenne Cécilia Malmstörm. La France s'oppose à la signature du traité à cause de questionnements sur le secteur agroalimentaire. Le ministre Brésilien reste optimiste et veut trouver un accord avec son homologue français.

 

Le Mercosur et L'UE renégocient leurs accords commerciaux

Le Brésil souhaite redessiner son commerce extérieur. Pour cela, la renégociation des accords entre le Mercosur et l’UE est un des enjeux majeurs pour l’économie du pays. Le ministre brésilien des Relations extérieures est à Paris depuis la semaine dernière, il a été invité lors d’une rencontre avec l’OCDE, où il a pu approcher les représentants européens et relancer le débat sur les accords avec le Mercosur.

La viande latino-américaine, une concurrence déloyale pour le marché français

Le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay sont de grands producteurs de viande bovine. Ces géants de l’agriculture représentent une menace pour les agriculteurs français. Souvenez-vous en 2018, les agriculteurs français avaient manifesté contre d’éventuels accords. Cette concurrence les obligerait à revoir le prix du lait et de la viande à la baisse et les mettrait donc en péril. 

On garde également à l’esprit le fameux scandale « Carne Fraca » en 2017 où de la viande avariée avait été importée du Brésil. Les commissions sanitaires européennes s’étaient alors rendues compte que le Brésil n’était pas en mesure d’informer la traçabilité et la certification de sa viande.

Dès lors, on comprend que les négociations entre la France, l’UE et le Mercosur vont s’articuler autour de trois axes : l'harmonisation des prix de vente, les critères de qualité et le contrôle sanitaire.

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions