Les 7 erreurs à éviter quand on s’installe aux États-Unis

1. Ne pas penser à sa retraite en expatriation

Beaucoup d’expatriés oublient que s’installer à l’étranger peut considérablement impacter leur future pension retraite. En effet, en cessant de cotiser aux régimes de retraite obligatoires français, vous serez contraint de retarder votre départ à la retraite si vous souhaitez obtenir une pension à taux plein.

Heureusement, il est possible de réduire l’impact de votre expatriation sur votre retraite en souscrivant à l'assurance retraite de la CFE (Caisse des Français de l’Étranger). Cet organisme de référence, créé il y a plus de 45 ans, a pour mission d’offrir aux non-résidents la même protection sociale qu’en France, tout au long de leur vie à l’étranger.

Grâce à l’assurance retraite de la CFE, vous continuez ainsi à cotiser comme si vous étiez en France. Vos contributions sont directement transférées à l’Assurance Retraite, qui met à jour votre compte individuel et garantit la continuité de vos droits.

Aujourd’hui, la CFE est le seul organisme du marché à offrir aux expatriés la possibilité de poursuivre leur carrière à l’étranger sans compromettre le montant de leur future pension retraite.

→ Envie d’en savoir plus ? La CFE sera présente à New-York le 16 octobre pour une conférence dans le restaurant OCabanon (245 W 29th Street). Je m'inscris à la conférence CFE.

→ Pour demander un rendez-vous, vous pouvez nous contacter via ce mail : com@cfe.fr 

 

2. Ne pas souscrire d’assurance santé adaptée

C’est bien connu, aux États-Unis, les frais médicaux peuvent vite atteindre des sommets. Le pays se hisse en effet à la première place des destinations les plus chères en matière de santé, avec des coûts jusqu’à 10 fois plus élevés qu’en France. À titre d’exemple, une simple consultation chez un médecin généraliste peut coûter entre 150 et 300 $, et le prix d’une hospitalisation d’une nuit peut rapidement se chiffrer à plusieurs dizaines de milliers de dollars.

Face à ces coûts exorbitants, il est primordial de souscrire, avant son départ, une assurance santé internationale adaptée à ses besoins de santé (maladie chronique, soins optiques / dentaires, projet de maternité…), à sa situation familiale, à son budget et au niveau de couverture souhaité.

La CFE propose par exemple plusieurs solutions d’assurance santé adaptées à chaque profil (jeune, retraité…), qui couvrent vos frais de santé et ceux de vos ayants-droits à l’étranger, mais aussi lors de vos séjours en France.

 

3. Ne pas anticiper les différences culturelles

S’expatrier implique aussi de bien se renseigner, en amont, sur la vie locale : la culture, le mode de vie, les règles à respecter… En effet, le rapport au travail, les codes sociaux et la façon de communiquer sont très différents de ce que nous pouvons connaître en France. Anticiper ces différences culturelles facilitera non seulement la vie quotidienne, mais aussi votre intégration professionnelle et sociale. Cela vous permettra d’éviter les maladresses, de gagner la confiance de vos interlocuteurs et de mieux vous adapter aux habitudes locales.

 

4. Mal évaluer le coût de la vie sur place

Autre erreur à éviter quand on s’installe aux États-Unis : ne pas bien anticiper le coût de la vie sur place. En effet, dans les grandes villes comme New York, San Francisco ou Boston, les loyers figurent parmi les plus élevés au monde. À cela s’ajoutent les frais de scolarité pour les enfants, les assurances obligatoires, le transport ou encore le coût des courses alimentaires, souvent plus élevé qu’en France.

Pour éviter les mauvaises surprises, il est essentiel de se renseigner sur le coût de la vie dans votre ville d’accueil, et d’élaborer un budget réaliste dès les premières semaines pour chaque poste de dépense : logement, alimentation, éducation, santé, loisirs…

 

5. Oublier de s’inscrire au registre des Français de l’étranger

Bien que simple et gratuite, cette démarche est souvent reléguée au second plan par les expatriés. Or, l’inscription au registre consulaire est essentielle à bien des égards. Elle permet en effet de signaler votre présence aux autorités françaises et d’être accompagné en cas de crise (catastrophe naturelle, accident, événement politique…). Cette formalité vous permet aussi de bénéficier de nombreux services tels que la participation aux élections françaises. Elle facilite également vos démarches administratives et vous permet de rester informé des actualités locales et des événements organisés par l’ambassade ou le consulat.

 

6. Négliger l’impact fiscal et patrimonial de son expatriation

Le système fiscal américain est réputé pour sa complexité. Un expatrié français peut, selon sa situation, être imposable aux États-Unis tout en restant redevable de certains impôts en France. Pour éviter les risques de double imposition et de pénalités coûteuses, il est fortement recommandé de faire le point sur sa situation fiscale et patrimoniale auprès d’un notaire spécialisé dans le droit international. Ce professionnel pourra non seulement vous informer sur les impacts réels de votre expatriation sur votre patrimoine et votre fiscalité, mais aussi sur les dispositifs existants pour les minimiser.

Attention, aux USA, chaque État possède ses propres lois, que ce soit en termes de fiscalité, de droit du travail ou encore de procédures administratives.

 

7. S’isoler socialement

Il n’est pas rare, à l’arrivée dans un nouveau pays, d’avoir du mal à trouver sa place et à tisser un nouveau réseau sur place. Pour éviter l’isolement, vous pouvez rejoindre des associations locales, des clubs de Français à l’étranger et participer aux événements organisés par l’Alliance Française, les chambres de commerce locales ou les groupes d’expatriés sur les réseaux sociaux.

Créer des liens dès les premiers mois vous aidera non seulement à vous sentir chez vous, mais aussi à faire de votre expatriation aux USA une expérience humaine riche et pleinement épanouissante.

Pour adhérer en ligne, rendez-vous sur le site de la CFE.