

Avis aux amateurs de musique et de rock, l’exposition « Play It Loud : Instuments of Rock & Roll » est visible au MET, et non moins audible, jusqu’au 1er octobre. Et elle est à voir absolument !
Un plongée dans l’univers rock
Quand on entre dans l’exposition, le piano de Jerry Lee Lewis trône paisiblement sous l’oeil émerveillé des visiteurs. Il est le témoignage de ce qu’est cette exposition : une plongée rare dans le monde musical où les instruments des plus grands musiciens, américains pour la plupart, mais aussi anglais - la batterie de Ringo Starr en témoigne - donnent la note : celle des légendes. L’espace d’un instant, on oublie l’univers muséal du MET et on s’imagine bien volontiers dans la folie d’un concert.

La Gibson Flying V d’Hendrix utilisée pour l’enregistrement d’Electric Ladyland en 1968 est l’un des empreintes ADN de cette exposition rock. On imagine presque qu’en la touchant on pourrait frôler les doigts de ce dieu de la guitare.

Une autre Gibson attend sagement dans sa cage de verre, celle que Jimmy Page achète en 1969 à Joe Walsh, alors musicien de James Gand avant de devenir membre des Eagles.
Du côté des Fender, celle d’Eric Clapton, il lui avait donné le surnom de Blackie quand il l’avait acheté en 1970 à Nashville.
Play It Loud : Instuments of Rock & Roll est une succession incroyable des instruments utilisés par les plus grands, de Chuck Berry à Joan Jett en passant par Steve Miller ou Patti Smith.

Du bon gros son
On voit, certes, on s’imagine toucher ces dizaines d’instruments dont l’histoire de chacun est presque mélodieusement racontée, mais on entend, on s’imprègne et on a l’impression d’assister à l’interview de Jimmy Page menée par Craig Inciardi à Londres. Laquelle est religieusement projetée.
Et puis on arrive face à l’écran géant où sont projetés des images et du bon gros son, celui des musiciens géniaux qui font partis de l’histoire, ces légendes qui appartiennent à notre adolescence, des morceaux que l’on a peut-être pas entendu depuis longtemps mais qui nous replongent immédiatement quelques décennies en arrière. Bref, ça fait du bien.
Une dernière salle est consacrée aux affiches. On en découvre une des WHO ou celle de Bob Dylan Alors qu’il se produisait le 1er octobre 1965 au Carnegie Hall. À l’époque, le billet coûtait $4.
C’est sans doute l’une des rares fois de votre vie où vous serez entrain de fredonner « I love rock n’ roll, so put another dime in the jukebox, baby
I love rock and roll, so come and take the time and dance with me » au MET...

Crédit photo : Rachel B
