La Renaissance de Harlem et le modernisme transatlantique au MET

Le Metropolitan Museum of Art présente l'exposition inédite The Harlem Renaissance and Transatlantic Modernism (La Renaissance de Harlem et le modernisme transatlantique). À travers quelque 160 œuvres de peinture, de sculpture, de photographie, de film et de documents éphémères, l'exposition explorera l'étendue et la portée de la manière dont les artistes noirs ont dépeint la vie moderne quotidienne dans les nouvelles villes noires qui ont pris forme dans les années 1920-1940 à Harlem, à New York, et dans l'ensemble du pays au cours des premières décennies de la Grande Migration, lorsque des millions d'Afro-Américains ont commencé à quitter le Sud rural ségrégationniste.

 

 

 

 

Voir cette publication sur Instagram

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une publication partagée par lepetitjournal.com New York (@lepetitjournal_newyork)

La Renaissance de Harlem au coeur de l'exposition

L'exposition, qui constitue la première enquête d'un musée d'art sur le sujet à New York depuis 1987, établira que la Renaissance de Harlem et son développement radicalement nouveau du sujet noir moderne sont au cœur de l'évolution de l'art moderne international.

Parmi les artistes présentés figurent Charles Alston, Aaron Douglas, Meta Warrick Fuller, William H. Johnson, Archibald Motley, Winold Reiss, Augusta Savage, James Van Der Zee et Laura Wheeler Waring. Ces artistes seront présentés en juxtaposition directe avec des représentations de sujets de la diaspora africaine internationale réalisées par des homologues européens tels que Henri Matisse, Edvard Munch et Pablo Picasso, Germaine Casse, Jacob Epstein et Ronald Moody.

Un pourcentage important des peintures, sculptures et œuvres sur papier présentées dans l'exposition provient des vastes collections des collèges et universités historiquement noirs (HBCU), notamment le musée d'art de l'université Clark d'Atlanta, les galeries de l'université Fisk, le musée d'art de l'université Hampton et la galerie d'art de l'université Howard. Parmi les autres prêteurs importants figurent le Smithsonian American Art Museum et la National Portrait Gallery, avec des prêts en cours du Schomburg Center for Research in Black Culture. L'exposition comprendra des prêts provenant d'importantes collections privées et de grands prêteurs européens.