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New York reçoit la flamme éternelle lors d’une commémoration à bord du Queen Mary 2

La France et les Etats-Unis fêtent cette année les quatre-vingts ans du débarquement américain sur les plages normandes. Les volontaires de l’association la Flamme de la liberté ont présenté la flamme éternelle au cours d’une commémoration émouvante à bord du navire Queen Mary 2.

Laurent BiliLaurent Bili
© Consulat général de France à New York
Écrit par Yoni Binh
Publié le 24 mai 2024, mis à jour le 25 mai 2024

La journée du 23 mai 2024 a signé l’arrivée de la flamme éternelle à New York. Depuis le 8 mai dernier, cette dernière - prélevée sur la tombe du soldat inconnu par les jeunes volontaires du projet la Flamme de la Liberté - a parcouru plus de 900 kilomètres en Europe, avant de traverser l’océan Atlantique à bord du RMS Queen Mary 2.

 

commemoration debarquement new york
© Consulat général de France à New York

 

Une commémoration sous le signe de la solidarité franco-américaine
 

Présent à l’occasion de cette commémoration du débarquement de 1944 aux côtés de vétérans américains et français, l’ambassadeur de France aux États-Unis, Laurent Bili, a rendu hommage à “l'ardeur avec laquelle les soldats français, américains, britanniques et bien d'autres ont combattu ensemble au nom de la liberté et de la démocratie.

 

Partager cette flamme avec les États-Unis, c'est envoyer un message important de l'autre côté de l'Atlantique - Laurent Bili
 

Le Britannique Andrew Hall, capitaine du navire RMS Queen Mary 2, était lui aussi présent afin de célébrer la coopération triangulaire entre le France, le Royaume-Uni et les États-Unis. Il a alors appelé à se souvenir de l’héroïsme des soldats américains transportés en France par les navires Cunard.
 

La jeunesse française mise à l’honneur à bord du Queen Mary 2

L’arrivée de la flamme éternelle - qui brûle en continu depuis 1923 - n’aurait pas été possible sans la contribution des jeunes volontaires du projet “la Flamme de la liberté”. Initié sous le haut patronage du président de la République, ce dernier s’est donné pour mission “d’acheminer physiquement la Flamme de la Nation française aux États-Unis d’Amérique en faisant escale au Royaume-Uni, qui a été très engagé dans [la] libération”.

 

 

Âgés de 18 à 24 ans, les 34 volontaires de ce projet - aussi appelé “Opération Mirror” - se sont engagés à accompagner la flamme éternelle jusqu’au cimetière militaire d'Arlington, en Virginie, le 6 juin 2024. Pour la plupart déjà sensibilisés au devoir de mémoire lié à la Seconde Guerre mondiale, ils se sont donné pour objectif  “d’essayer de faire perdurer la mémoire de tous ceux qui nous ont sauvés”.

Nous avons fait des rencontres inoubliables et recueilli des témoignages incroyables”, nous confie l’une d’entre eux. “C’est une aventure absolument merveilleuse”.

 

commemoration new york
© Consulat général de France à New York

 

La petite fille du général George Patton se félicite de l’engagement des jeunes

Farouchement engagée pour la perpétuation de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, Helen Patton, actrice et petite-fille du général américain George Smith Patton, était présente pour soutenir les 34 volontaires de la Flamme de la Liberté.

Après un discours fédérateur sur l'amitié unissant la France, le Royaume-Uni et les États-Unis depuis plus d’un siècle, Helen Patton a exprimé sa gratitude à l’égard des vétérans présents ce jeudi 23 mai, mais aussi des jeunes Français qui ont fait le déplacement : “J'avais des doutes sur ce projet parce qu'il me paraissait très extravagant de le mettre sur pied en si peu de temps.” Malgré tout, Helen Patton a très vite été convaincue par la cohorte sélectionnée. “Je ne sais pas comment ils ont réussi à choisir ces incroyables représentants de leur génération, mais ils l'ont fait avec brio. Chacun des 34 jeunes qui ont été choisis est remarquable.”

Interrogée sur l’émotion qu’aurait pu ressentir son grand-père face aux tensions géopolitiques actuelles, Helen Patton fait le pari que ce dernier se serait senti “abattu”. Comme son grand-père, elle est mue par la conviction que “les ponts [diplomatiques] doivent être entretenus, réparés et renforcés” avec une pensée constante pour ceux qui ont perdu la vie pour la paix et la liberté.

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