La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a annoncé que l’ensemble du mur séparant les États-Unis du Mexique sera peint en noir. L’objectif est de rendre sa surface plus chaude afin de compliquer son franchissement par les migrants illégaux.


La scène était soigneusement mise en scène. Rouleau de peinture à la main, Kristi Noem, ministre américaine de la Sécurité intérieure, s’est rendue, mardi 19 août 2025, le long du mur frontalier au Nouveau-Mexique pour dévoiler la nouvelle directive de l’administration Trump : peindre toute l’infrastructure en noir. « Cela a été spécifiquement demandé par le président, car avec ces températures élevées, lorsque quelque chose est peint en noir, l’objet devient encore plus chaud et il sera encore plus difficile pour les personnes de grimper dessus. Nous allons donc peindre tout le mur de la frontière sud en noir afin d’inciter les individus à ne pas entrer illégalement dans notre pays », a-t-elle déclaré à CBS News.
Une immigration illégale déjà en baisse aux États-Unis
Donald Trump avait déjà évoqué cette option lors de son premier mandat. À l’époque, de nombreux experts avaient jugé la mesure plus symbolique que réellement dissuasive. Pour l’administration, le choix du noir a aussi un intérêt pratique en ralentissant la corrosion de la structure métallique. Mike Banks, chef de la patrouille frontalière, a confirmé que la mesure s’inscrit dans un ensemble plus large de dispositifs destinés à renforcer la sécurité à la frontière.
À noter que la décision a été prise alors que les entrées illégales connaissent une baisse importante aux États-Unis. En juin 2025, un peu plus de 6.000 migrants ont été interceptés à la frontière sud, un chiffre largement inférieur aux niveaux enregistrés sous Joe Biden, où les arrestations pouvaient atteindre le même volume chaque jour.
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