Donald Trump a décroché facilement la victoire lors des caucus organisés dans le Nevada et obtenu ainsi de nouveaux délégués dans sa course à l'investiture républicaine pour la présidentielle américaine, cimentant son statut d'ultra-favori.
Le milliardaire n'avait quasiment aucun concurrent lors de ces assemblées locales, tenues dans des écoles ou des gymnases - une particularité électorale du système américain.
Selon de premiers résultats, l'ex-président a largement devancé son principal compétiteur, un homme d'affaires du Texas, et remporté les délégués en jeu dans cet Etat, d'après les principales chaînes américaines.
Il s'agit du deuxième scrutin lié à la présidentielle organisé cette semaine dans le Nevada.
Cet Etat de l'ouest américain a organisé une primaire mardi, que Nikki Haley, la seule vraie rivale de M. Trump, a été incapable de remporter.
Les électeurs ont mis une majorité de bulletins portant la mention "aucun de ces candidats" dans les urnes, considérés comme un vote par défaut pour Donald Trump, qui ne participait pas à ce scrutin.
Cette primaire n'avait aucun enjeu, car le parti républicain a décidé depuis des mois de maintenir ses caucus, seul scrutin qui permet d'empocher les délégués du Nevada qui voteront à la convention convention républicaine (15-18 juillet) organisée dans l'Etat du Wisconsin (nord) pour choisir le candidat républicain à la Maison Blanche.
Les républicains des îles Vierges américaines étaient aussi rassemblés en caucus jeudi.
Ce territoire, qui n'est pas un Etat et ne peut se prononcer à l'élection présidentielle de novembre, joue cependant un rôle dans le processus de nomination des candidats.
Donald Trump y a remporté le scrutin face à Nikki Haley et gagné de nouveaux délégués.
Mme Haley accuse un retard important sur M. Trump dans la course à l'investiture et semble promise à une nouvelle défaite dans son Etat d'origine, la Caroline du Sud, à la fin du mois.
L'ex-gouverneure assure pourtant qu'elle ne jettera pas l'éponge. "Je m'inscris dans la durée", a-t-elle répété à ses partisans mercredi, lors d'un rassemblement en Californie, selon le New York Times.
"Cela va être compliqué, cela va faire mal, cela va laisser des traces, mais au bout du compte, cela ne me dérange pas de prendre les coups, si vous voulez bien me suivre", a-t-elle insisté.
M. Trump, qui avait montré son irritation face à cette persistance récemment, a assuré jeudi que la candidature de Mme Haley ne le dérangeait pas.
"Je ne sais pas pourquoi elle continue, mais laissons-la continuer", a-t-il balayé. "Je ne m'en soucie pas vraiment." "Je pense que c'est mauvais pour le parti. Je pense que c'est mauvais pour elle", a-t-il ajouté.