Les États-Unis ont officiellement annoncé leur retour en tant qu’État membre de l’Organisation des Nations-Unis. Ils rejoignent ainsi les 193 autres États membres de l’UNESCO, renforçant davantage la diversité et l’influence de cette organisation mondiale.
Les États-Unis ont récemment annoncé leur adhésion officielle à l’UNESCO. Après avoir salué les réalisations et les réformes de l’organisation, ils sont devenus le 194e État membre, renforçant ainsi son influence et sa diversité. Cette décision marque un tournant majeur dans les relations entre les États-Unis et l’UNESCO, ouvrant la voie à une coopération renouvelée dans les domaines de l’éducation, de la science et de la culture.
Le retour des États-Unis à l’UNESCO marqué par un appel téléphonique
Dimanche, le Secrétaire d’État des États-Unis, Antony Blinken, a pris l’initiative d’appeler Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, pour lui faire part de la signature officielle du document d’acceptation de l’Acte constitutif de l’Organisation par les États-Unis. Toutefois, il restait encore à déposer formellement ce document auprès du gouvernement du Royaume-Uni, qui est le dépositaire de l’Acte constitutif de l’UNESCO.
“Le retour des Etats-Unis au sein de l’UNESCO est effectif : ils sont officiellement redevenus Etat membre de notre Organisation. C’est une excellente nouvelle pour l’UNESCO, dont la dynamique retrouvée ces dernières années va encore s’amplifier. Notre action sera d’autant plus forte partout dans le monde”, explique Audrey Azoulay, Directrice générale de l'UNESCO
Une adhésion effective dès à présent
À la suite du dépôt officiel de ce document, les États-Unis sont devenus le 194e État membre de l’UNESCO. Cette décision marque un tournant significatif dans les relations entre les deux partis, et ouvre la voie à une collaboration renouvelée dans les domaines de l’éducation, de la science, de la culture et de la préservation du patrimoine mondial.
Un retour motivé par une reconnaissance des réalisations de l’UNESCO
En juin, les États-Unis avaient déjà annoncé leur intention de réintégrer l’UNESCO. Ils ont souligné leur appréciation pour la manière dont l’organisation a réussi à se moderniser ces dernières années. Parmi les facteurs motivant leur retour, on retrouve le lancement de nouvelles initiatives en adéquation avec les défis contemporains, tels que l’élaboration d'un cadre éthique mondial pour l'intelligence artificielle et des programmes visant à protéger les océans.
“C’est un moment historique. Notre Organisation tend à nouveau vers l’universalité. Cette victoire pour l’UNESCO, je veux aussi la partager avec toute la famille des Nations Unies, car elle est une excellente nouvelle pour le multilatéralisme dans son ensemble. Si nous voulons relever les défis de notre siècle, il n’y a de réponse que collective”, exprime Audrey Azoulay.
Les États-Unis ont également reconnu les réformes de gestion entreprises par l’UNESCO, qui ont amélioré son efficacité globale. De plus, l’organisation a su jouer un rôle de médiation dans des conflits politiques internes, notamment au Moyen-Orient, contribuant ainsi à apaiser les tensions et à promouvoir le dialogue.