

Monin est une de ces entreprises familiales à la capacité d'adaptation prodigieuse. Les générations se sont succédé à la tête du leader des sirops, sans jamais perdre l'air du temps. Cette année doit être particulière pour ces Français puisque l'entreprise célèbre son centenaire d'existence. Parmi les nombreuses aventures vécues par la marque en l'espace d'un siècle figure son arrivée en Malaisie en 2009. Lepetitjournal.com est parti à la rencontre de Monin dans son usine de Kuala Lumpur. Alors, le papi des sirops est-il toujours une fringante entreprise ?
Une histoire de famille
Tout commence en 1912 lorsque Georges Monin, jeune entrepreneur de 19 ans, se met à vendre des vins et spiritueux sur sa charrette. Il choisit alors d'attirer les passants avec un slogan attractif "Une passion pour la qualité". Cent ans plus tard, la compagnie qu'il a créée ne s'est jamais éloignée de sa devise.
Aujourd'hui, Monin est devenue une entreprise internationale réalisant plusieurs millions de chiffre d'affaires. Bien loin de la première charrette, "Monin" évoque en 2012 le leader mondial des sirops pour professionnels du bar et de la restauration. Une vraie "success story" pour cette entreprise familiale qui se transmet de père en fils !
L'exigence de qualité a été portée par pas moins de trois générations: Georges, son fils Paul et aujourd'hui son petit-fils Olivier. Personnage charismatique, ce dernier a même été élu "entrepreneur de l'année en Ile de France" en 2011 après avoir relevé l'entreprise de la faillite. En un siècle, Monin aura connu une vraie saga hollywoodienne émaillée de trahisons et de coups du sort. On se souvient notamment dans les années 90 des trois millions détournés par l'associé et meilleur ami d'Olivier Monin. Qu'importe! Face à l'adversité, l'entraide familiale a toujours été plus la plus forte, permettant l'incroyable longévité des bouteilles... Lire la suite sur notre édition de Kuala Lumpur


































