Dimanche 28 janvier, les valeurs de particules fines ont dépassé le seuil (50 µg/m³) pour le septième jour consécutif, engendrant le lancement du plan anti-pollution à partir de ce mardi.
L’air est mauvais à Milan en ce début d’année. Dimanche 28 janvier, les unités de contrôle de l'ARPA ont enregistré des concentrations de particules fines supérieures au seuil toléré (fixé à 50 microgrammes par mètre cube). La moyenne de Pm10 calculée à l'ombre du Duomo était de 57,7 µg/m³, atteignait 67 viale Marché, 59 dans le quartier de Città Studi ou même 63 dans le centre, via Senato.
Au cours du mois de janvier seulement, 10 jours avec des valeurs de pollution supérieures au seuil ont été enregistrés. Or, les normes européennes tolèrent un dépassement de 35 jours par an.
Limitation du trafic à Milan : qui a interdiction de circuler ?
Les mesures anti-pollution débutent à partir de ce mardi. Il s'agit de solutions temporaires qui concernent la circulation (limitation des véhicules jusqu'à Euro 4 diesel en zone urbaine de 7h30 à 19h30, obligation d'éteindre les moteurs en stationnement), le chauffage domestique (réduction de 1 degré des températures dans les habitations), l'agriculture (interdiction d'épandage de fumier d'élevage) et interdiction absolue de combustion en plein air (allumage de feux, barbecues, feux d'artifice).
Les limitations sont actives dans toutes les communes de plus de 30.000 habitants et dans celles qui ont volontairement signé le protocole, dont Milan, Cernusco sul Naviglio, Cologno Monzese, Bollate, Cinisello Balsamo, Legnano, San Donato Milanese, Rho, Segrate ou encore Sesto San Giovanni.