A l’occasion de l’Assemblée générale de l’association rebaptisée Solidarité France-Italia en 2024, organisée le 12 mars dernier au siège de Forvis-Mazars, retour sur l’action croissante d’une équipe de bénévoles venant en soutien aux Français en difficulté dans le Nord de l’Italie.
C’est une année importante, qu’a présenté la plus ancienne association française à Milan, lors de son assemblée générale ordinaire le 12 mars dernier, en présence de François Bonet, consul général de France à Milan et président d’honneur de l’association. En effet, en 2024, la Société française de bienfaisance de Milan et Lombardie – plus communément appelée SFBML – a fêté ses 170 ans. Une occasion de faire peau neuve. L’association qui vient en aide aux Français (et franco-italiens) en difficulté a ainsi été rebaptisée « Solidarité France-Italia ». Une manière de refléter son action désormais étendue non plus uniquement à la Lombardie mais à l’ensemble du nord de l’Italie, soit la circonscription couverte par le consulat général de France à Milan.
« Cette activité croissante sur le territoire suscite de renforcer l’équipe de bénévoles », précise Laurent Lesecq, président de la « nouvelle » Solidarité France-Italia. Avis aux volontaires !
Aujourd’hui, le vaste territoire est assuré par le dévouement d’une solide équipe de 21 bénévoles, soit 16 de plus qu’en 2016, avant que Laurent Lesecq et Véronique Di Mercurio ne reprennent en main l’association.
L’équipe profite d’une diversité des expertises professionnelles grâce à la présence de psychologues, de cadres financiers et comptables, d’enseignants, de juristes, de cadres des Ressources humaines et de professionnels du monde de la culture.
Des compétences qui permettent d’assurer des aides variées : administrative, financière, juridique, logistique, insertion professionnelle, soutien moral, aide juridique, éducative et culturelle.
En 2024, ils sont venus en aide à 28 familles, soit 41 personnes. C’est cinq familles et sept personnes de plus que l’année précédente.
Il s’agit principalement de femmes (24 contre 4 hommes), des mères seules avec enfant, des personnes âgées isolées, des personnes malades présentant pour certaines des fragilités psychologiques, des personnes en recherche d’emploi, des femmes subissant des violences conjugales ou encore des enfants en suivi culturel.
Des besoins accrus
L’augmentation de l’activité a engendré des besoins accrus pour l’association. « Les changements sur les conditions d’accès aux minimas sociaux en Italie, devenues plus restrictives, a lourdement impacté notre activité. Cela a notamment demandé davantage de contribution financière de notre part pour compenser les pertes de nos aidés mais aussi beaucoup de temps pour les soutenir dans leurs démarches administratives visant à essayer d’obtenir les nouvelles aides », explique Laurent Lesecq.
« Le financier ne doit pas être la priorité de notre intervention », rappelle néanmoins le président de l’association. L’équipe de Solidarité France-Italia vise en effet à offrir un accompagnement pour résoudre une situation afin que la personne aidée n’ait plus besoin d’aide financière.
Pour y faire face, l’association reçoit des dons de personnes privées et d’entreprises. En 2024, la cinquième campagne d’appel aux dons à l’occasion de Noël a notamment permis de recueillir 11.130 euros.
A noter, l’association n’a presque pas de dépenses (pas de loyers, ni de salaires). Aussi, 97% des dons sont redistribués aux aidés.
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