Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 29 septembre 2009, mis à jour le 13 novembre 2012
Croisées dans divers endroits de Milan comme le lycée français Stendhal ou les universités, toutes ces femmes ont pour point commun d'être nouvellement arrivées en Italie. Portraits de Milanaises en herbe
| Venue de la capitale française, Sylvia compte désormais « prendre le temps de vivre » Originaire de Paris, Sylvia Sadat est arrivée à Milan avec sa famille le 26 août : son mari a choisi de venir travailler à Milan, particulièrement en raison du lycée français : leur fils de 14 ans est en 3ème, et leur fille passe le bac cette année. « C'est une grande ville, je ne me sens pas vraiment dépaysée. J'aime beaucoup les rues ouvertes et les parcs de la ville, mais ici, il vaut mieux être patient ! » Sylvie apprécie aussi la convivialité de Milan. Elle entend profiter de sa nouvelle vie de femme au foyer pour visiter la ville, découvrir la région, apprendre l'italien, et faire de nouvelles activités maintenant qu'elle a plus de temps pour elle. |
Femme d'expatrié, Isabelle Charbonnel s'est installée à Milan en avril 2009. Elle arrive de Lausanne après avoir quitté Paris. Ses deux enfants sont en CP et moyenne section à l'école française. Elle profite d'un rythme de vie plus tranquille dans cette ville pourtant très dynamique. « Même si ce n'est pas forcément très facile de s'installer, que les choses sont peu structurées, la vie à Milan est globalement agréable : les gens se parlent, se tutoient facilement, l'ouverture humaine est évidente. » Isabelle trouve que certaines grandes rues sont un peu massives mais souligne qu'il y a énormément de quartiers à découvrir une fois que l'on quitte les grands axes. |
Après avoir quitté son Brésil natal et vécu 15 ans à Boulogne-Billancourt, Martha Crespi a suivi son mari à Milan avec leurs deux enfants. Elle se révèle favorablement impressionnée par Milan, alors que de passage dans la capitale lombarde une dizaine d'années auparavant, elle n'avait pas tellement apprécié la ville. « L'arrivée s'est bien passée, l'école, neuve, ne peut que ravir les parents. En été, la ville est très jolie, verte, propre. » Martha regrette néanmoins la lenteur de l'administration et de la bureaucratie milanaise. Elle a arrêté de travailler et compte profiter de cette année sabbatique pour prendre le temps de vivre, s'occuper de ses enfants. |
Arrivée d'Aix-en-Provence la semaine dernière, Pauline Cornus est à Milan pour étudier les sciences politiques à l'université de la Statale jusqu'en juin. Elle espère bien sûr y faire des rencontres et des découvertes, mais compte aussi prendre le temps de se consacrer à de nouvelles activités et de visiter l'Italie, qu'elle connait déjà bien. « Milan est une grande ville, donc cosmopolite, vivante, dotée de bonnes universités, mais le revers de la médaille est flagrant : pollution, trafic très dense? Heureusement que le côté peu chaleureux des grands axes est compensé par les petits quartiers : il y a beaucoup de ressources cachées, il faut prendre le temps de se balader. » |
Armande COCQUEREZ (www.lepetitjournal.com/milan) mardi 29 septembre 2009
Publié le 29 septembre 2009, mis à jour le 13 novembre 2012
L'annuaire 
L'agenda 
