Avec 53 jours de dépassement du seuil toléré de particules fines, le rapport de l’Arpa révèle une détérioration de l’air à Milan en 2024 par rapport à l’année dernière. L’Agence régionale pour la Santé publie ses recommandations.
Au 7 décembre 2024, l’air de Milan a connu 53 jours de dépassement du seuil toléré de particules fines selon l’Agence régionale pour la protection de l’environnement (Arpa). C’est davantage que l’année dernière, où le nombre de dépassement était de 49, et l’année n’est pas encore finie.
Si l’année 2024 se traduit par une remontée du taux de pollution à Milan, la tendance est néanmoins à la baisse pour certains polluants depuis une vingtaine d’année.
A noter, les niveaux de pollution sont évalués au niveau européen. Une nouvelle directive approuvée en octobre 2024 a abaissé le seuil de tolérance de particules fines dans l’air de 35 à 18 jours par an. Il s’agit d’une valeur sanitaire, définie comme « un seuil pour la protection de la santé humaine ».
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Face à la pollution, les recommandations de l’Agence territoriale de la Santé (Milan)
Alors que les prévisions météorologiques indiquent « des conditions favorables à l’accumulation de polluants » pour les prochains jours, l’Agence territoriale de la Santé (Ats) a publié plusieurs recommandations pour la population milanaise. Parmi les conseils : éviter les lieux embouteillés aux heures de pointe ou/et évaluer le port du masque, circuler avec les fenêtres fermées, emprunter les transports en commun pour limiter l’exposition à l’air, éviter l’activité physique dans les lieux exposés au trafic.
Selon le dernier rapport de l’Ats, 10% des décès pour cause naturelle sont à attribuer au bioxyde d’azote dans l’air, 13% aux particules fines, et 18% des décès pour cancer des poumons.